Côte d’Ivoire: une parfumerie "s'insurge contre les allégations mensongères" portées sur la qualité de ses produits





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Le directeur des relations publiques de la Nouvelle Parfumerie Gandour (NPG) Hassan Aboukhdoud, s'est insurgé contre les publications parues dans certaines presse faisant état de la mauvaise qualité des produits mis sur le marché par ce géant de la parfumerie.

" Nous ne serons pas long mais vous dire quelques mots afin de nous insurger contre les allégations mensongères parues dernièrement dans une certaine presse, concernant la qualité des produits de la Nouvelle Parfumerie Gandour", a protesté, mardi, M. Hassan face à la presse.

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Dans une enquête publiée par La tribune Afrique, le média économique francophone a révélé que cette parfumerie met sur le marché, des produits interdits, qui nuisent à la santé des consommateurs.

Pour M. Hassan, cette campagne initiée par des "concurrents jaloux" vise à discréditer son entreprise, établie et reconnue depuis plus de 50 ans.

" La position de leadership de la Nouvelle Parfumerie Gandour en Côte d’Ivoire et dans bien des pays d'Afrique attise beaucoup de convoitise et en fait une cible privilégiée pour beaucoup d'ennemis", a justifié le directeur, rappelant que son entreprise est certifiée Iso 9002, une assurance qualité.

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"Nos formules sont soigneusement étudiées et nos matières premières sont choisies en fonction de leur efficacité et de leur qualité", a-t-il répliqué.

Il estime qu'en attaquant son entreprise, une institution qui s'exporte avec succès, c'est à la Côte d'Ivoire qu'on s'attaque, révélant en outre que la quasi-totalité des employés (entre 2.000 et 3.000) de cette entreprise sont des Ivoiriens. 

Quant à Sabbah Souleymane, adjoint au directeur commercial, il a insisté sur la contrefaçon dont il dit son entreprise être victime. Il a estimé entre 30 et 35%, les pertes enregistrées sur chaque produit. "La différence entre nous et ceux qui font la contrefaçon, c’est la qualité de nos produits", s’est –il réjoui, avant de revenir sur l’aspect social de cette société de parfumerie. Il a insisté sur le fait que malgré l’incendie qui a ravagé l’entreprise en 2013, aucun employé n’a été licencié.

"On aurait pu saisir l’occasion pour automatiser tout, car certaines grandes entreprises nous avaient fait cette proposition. Mais nous avons dit non", a poursuivi M. Sabbah pour qui en automatisant tous les services, son entreprise ne ferait plus du social.  

Lambert KOUAME 

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