La préfecture de police de Gagnoa qui avait en charge l'affaire du sexe porté disparu
La vérité sur l'affaire de disparition du sexe d'un charretier du nom de K.D, âgé de 15 ans et domicilié au quartier Dioulabougou de Gagnoa, survenue le mercredi 8 janvier 2025 est désormais connue. Elle a été révélée grâce à une enquête de voisinage effectuée par les forces de l'ordre de cette localité.
Il ressort de cette enquête que le jeune homme a vu son sexe lui être sectionné lors d'une opération chirurgicale suite à un accident de la circulation depuis 2011. Une sonde lui a donc été placée afin qu’il puisse uriner. Mais depuis lors, il se sert de son handicap pour soit arnaquer ou demander de l'aide dans son entourage.
Ainsi comme à ses habitudes, il a tenté de soutirer de l'argent aux autorités de la ville en prétextant la disparition de son sexe en plein marché. L'affaire a fait le tour des réseaux sociaux avant que la vérité ne soit révélée au grand jour. Des parents ayant cru en son mensonge grossier ont refusé que leurs enfants partent à l'école ou s'éloignent de leurs habitations. Le rétablissement de la vérité va donc aider à faire baisser la psychose qui était montée d'un cran.
Faut-il poursuivre le concerné devant la justice ou laisser tomber cette affaire ? Telle est la question qui divise les populations de Gagnoa. Pour certains, il doit être puni par la loi. Pour d'autres, il faut au contraire l'aider à avoir une prise en charge pour lui éviter le mensonge mais aussi pour le mettre à l'abri de tout risque de dégradation de son état de santé qui est déjà fragile avec le poids des charges qu'il transporte dans sa brouette.
Touré Boa
Correspondant régional