Le directeur régional de l’Agriculture du Boukani, Coulibaly Sounkalo, a révélé dimanche, qu’aucun chef de village de la région du Bounkani ne dispose d’un d’arrêté de nomination.
« On peut donc dire qu’il n’y a pas encore de chef de village dans toute la région du Bounkani. Car aucune des personnes se disant chef de village ne dispose d’un arrêté de nomination dûment signé par l’administration préfectorale, qui leur donne plein pouvoir d’assurer une telle fonction », a précisé M. Coulibaly.
Cet acteur clé du processus de délimitation de territoires de villages, souligne que cette absence de documents légaux est l’un des facteurs qui entravent le bon fonctionnement de l’opération.
Il explique que dans certaines localités l’on assiste à la présence de deux chefs de villages à la fois, ce qui met à mal la cohésion et le développement. Pour le directeur régional de l’Agriculture du Boukani, ces situations déplorables naissent du fait d’un vide juridique.
Il invite les personnes désignées par les populations comme leurs chefs de village à sortir de l’informel et à régulariser leur situation, pour bénéficier d’une renaissance administrative, afin de permettre à leurs localités d’amorcer un développement fulgurant.
(AIP)