Financement du développement : les secteurs prioritaires de la Banque mondiale





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Le vice-président de la Banque mondiale en charge du financement du développement, Akihiko Nishio, a révélé, mardi, à Abidjan, les secteurs sur lesquels la Banque mondiale va axer son financement sur le développement.

"Cette année, le Forum sur le financement du développement mettra particulièrement l’accent sur trois secteurs présentant un important potentiel de croissance et de création d’emplois dans la région : l’agro-industrie, les transports et la logistique, et l’infrastructure numérique", a dit Akihiko Nishio, à l’ouverture de la 5e édition du Forum sur le financement du développement, en présence du chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara.

S’agissant de l’agriculture, "un secteur extrêmement important", représentant 35 % du PIB de la région et 60 % de la main d’œuvre, la banque mondiale demande aux pouvoirs publics et privés de collaborer afin de permettre aux agriculteurs et aux producteurs de denrées alimentaires de disposer de meilleurs débouchés. 

Pour l’institution financière, la création de chaînes de valeur agricoles dynamiques et concurrentielles est un élément essentiel pour créer des emplois et relever les revenus.

La banque table également sur les infrastructures de transport urbain qui selon elle doit être durables, fiables et sûres. Selon des estimations, près d’un demi-milliard de personnes devraient gonfler la population des métropoles à l’horizon 2030. Ces infrastructures devraient permettre à ces personnes de participer au développement économique de leur ville.

Pour ce faire, il importe de développer des réseaux de transports en commun financièrement durables, tels que les services rapides par autobus, et l’introduction de nouvelles technologies telles que la billetterie électronique.

En ce qui concerne le développement numérique, la banque croit en la capacité de modifier la trajectoire. Selon le vice-président de la banque, l’Afrique commence à percevoir les avantages de la transformation numérique, citant les exemples des pays de l’Afrique de l’Est et l’Afrique Australe où des millions de personnes utilisent des services de transfert d’argent par téléphone portable.

Regrettant que ce potentiel ne soit pas encore pleinement exploité en Afrique de l’Ouest, il a appelé les pouvoirs publics et les opérateurs de la région à élaborer des stratégies de « bond en avant » technologique et à réduire les entraves à l’accès aux télécommunications, aux paiements numériques et aux plateformes numériques. 

Lambert KOUAME

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