Eduardo Cué, journaliste professionnel indépendant américain et consultant pour France 24 a effectué une visite de travail au groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (Gepci) ce mercredi 20 mars 2019, en vue d’échanger avec les patrons de presse sur l’état de la presse ivoirienne et voir les propositions d’actions à mener pour que les journalistes jouent pleinement leur rôle pendant les élections présidentielles de 2020.
Pour lui, la période de l’élection présidentielle est un moment clé pour la presse de faire la "radiographie" du pays. Pour ce faire, il est important pour les journalistes de se faire former pour bien amorcer et appréhender cette période sensible.
Concernant le passage de la presse écrite à la presse digitale, l’hôte du Gepci a reconnu que la transition n’est pas toujours évidente et cela n’est pas inhérent à la Côte d’Ivoire. "Il faut plusieurs années pour que ça marche", a t-il expliqué.
Le bureau du Gepci, avec à sa tête le président Patrice Yao a salué cette visite qualitative de cet expert. Il a présenté les différentes actions de son groupement, au nombre desquelles "l’Ecole du Gepci" qui permet de former les journalistes. Il a également parlé des défis à venir parmi lesquels la possibilité de création d’un observatoire de la presse en ligne, mais aussi et surtout une couverture électorale responsable de l’élection présidentielle de 2020.
Pour ce faire, il a souhaité que l’Ambassade des Etats-Unis, présente à cette rencontre, à travers son attachée de presse Marion Wohlers et son chargé de l’information Teko Folli, accompagne le Gepci pour la réussite de ce défi. Cela pourrait se faire, selon les membres du Gepci, par l’actualisation de la charte des éditeurs qui a été élaborée en 2015, la formation des correspondants de presse qui sont dans les villes de l’intérieur du pays, mais aussi et surtout, la mise à niveau des journalistes pour une couverture efficace et responsable.
Solange ARALAMON