Assassinat d’un gendarme à Yopougon : la décision du préfet d’Abidjan





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Le préfet d’Abidjan, Vincent Toh Bi n’entend pas rester les bras croisés face à la violence qui a court dans le milieu du transport. Après l’assassinat d’un gendarme dimanche par des "gnambros" à Yopougon, Vincent Toh Bi assure que des réponses appropriées sont en train d’être apportées dans le secteur des transports.

Dimanche, un sous officier de la gendarmerie a été abattu par des gnambros (NDLR, membres de syndicats qui prélèvent de l’argent auprès des conducteurs) alors que ce dernier tentait de séparer une violente bagarre entre gnambros, rappelle-t-on.

"La violence est le fait de voyous et les réponses appropriées sont en train d’être apportées. Des arrestations ont été immédiatement effectuées. Des mesures ont été communiquées aux transporteurs. Mais pour une plus grande efficacité, ces mesures devront être harmonisées sur l’ensemble d’Abidjan, ce à quoi, nous nous attelons", a dit le préfet ajoutant que "l’Etat est engagé et prend des mesures pour régler définitivement ce système mafieux dans un secteur aussi sensible que le transport."

En juin, une bagarre entre acteurs du secteur du transport au grand carrefour de Koumassi a occasionné des blessés. Cette bagarre a conduit à la fermeture des gares à ce carrefour et au gel de création de syndicats.

"Les syndicats officiels et les vrais acteurs du transport ont été les plus heureux des décisions prises puisqu’ils sont eux-mêmes les plus grandes victimes de la violence en leur sein. Nous discutons avec le Ministère du Transport et les Mairies de la fermeture systématique des gares anarchiques", a ajouté le préfet.
Lambert KOUAME

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