À Houston, la cérémonie d'hommage à George Floyd rassemble des foules





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Dans la tristesse, le recueillement et masqués, des milliers d'habitants de Houston, aux États-Unis, sont venus se recueillir devant le cercueil de George Floyd, lundi. Ses obsèques doivent avoir lieu mardi en comité restreint.

 

Une longue file a commencé à se former, dès lundi 8 juin au matin, devant l'église Fountain of Praise, dans le sud de Houston, aux États-Unis. C'est là que s'est tenue la cérémonie d'hommage à George Floyd, l'Afro-Américain de 46 ans, dont la mort, le 25 mai sous le genou d'un policier blanc, a provoqué une vague de colère et de manifestations antiracistes. 

C'est le dernier hommage public avant ses obsèques, réservées au cercle familial, qui auront lieu, mardi à 11 h. D'après Ben Crump, l'avocat de la famille, c'est le révérend et leader américain des droits civiques, Al Sharpton, qui fera de nouveau son éloge funèbre.

Plus de 6 000 personnes

Le cercueil de George Floyd est arrivé, lundi, au Texas, où son corps a été  exposé au public toute la journée. Plus de 6 000 personnes, dont des milliers d'habitants de la métropole texane, notamment de Third Ward, le quartier où il a grandi, ont bravé le soleil et la chaleur pour lui faire leurs adieux. "Je vous remercie tous d'être venus voir mon frère", a lancé Philonise Floyd dans l'après-midi à l'adresse de la foule. "Cela fait très mal d'être ici, c'est dur et douloureux."

 

Certains dans la foule portaient des tee-shirts à l'effigie de George Floyd ou barrés de la phrase "Je ne peux pas respirer", qu'il a prononcée lors de son agonie ; d'autres ont levé le poing en arrivant devant le cercueil où repose sa dépouille.  

Pandémie oblige, le port du masque était obligatoire dans l'église et les visiteurs, dont on avait pris la température, n'avaient que quelques secondes pour se recueillir devant le cercueil avant de laisser leur place.

Un pays rassemblé malgré le deuil

Joseph Qualls a fréquenté le même lycée que George Floyd à Third Ward. Pour lui, sa mort est d'autant plus douloureuse qu'il l'admirait. "C'était la première personne que je connaissais dans mon quartier à obtenir une bourse universitaire", explique ce coiffeur de 38 ans.

La suite sur: france24.com

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