Interview: Alafe Wakili (pdt de Totem Omnisports d’Abidjan) Drogba, Fif, Achi Patrick…Le Dg de L’intelligent dit tout





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Le directeur général du quotidien L’intelligent d’Abidjan, Alafe Wakili, donne dans cette interview les raisons qui l’ont amené à créer un club omnisports. Il aborde plusieurs sujets notamment la fédération ivoirienne de football (Fif), l’Assemblée nationale et le nouveau gouvernement.

Directeur général de l’Intelligent d’Abidjan, Directeur de Totem communication…vous créez Totem Omnisports, est-ce que cela n’est pas de trop ?

Nullement ! Totem omnisports oui, mais avant il y a eu Totem transport et totem finance,  et nous voulons même faire Totem immobilier ; ceci parce que nous avons une vision de synergie, de globalisation et de mise en place de produits dérivés à partir d’un média. On aurait pu appeler  tout cela L’intelligent d’Abidjan omnisports. Mais à un moment aussi, on a songé protéger et  donner une identité média journal à l’Intelligent d’Abidjan. Ainsi, on n’a pas décliné ça dans tous les autres projets. Et on a fait un choix de naming autour de Totem communication. Avec L’intelligent et Totem, nous avons fait le choix de noms qui peuvent retenir l’attention… 

 …Pour parler particulièrement de Totem omnisports, c’était un projet nourri depuis longtemps. Il s’agit de mettre en place un dispositif d’aide à l’épanouissement et  à la promotion des jeunes. Vous savez que le sport est un puissant facteur d’épanouissement de la promotion des jeunes de fraternité et de cohésion.

 

Pourquoi  Omnisports parce que c’est lourd ça pour commencer ?

Oui effectivement,  j’ai voulu éviter de se limiter uniquement au football. Nous envisageons l’athlétisme, le handball, le basket et la natation. Ce sera intéressant pour nous d’être présents et d’encourager des jeunes dans chaque domaine.

C’est vrai que nous aimons tous le football, qui est le sport roi, c’est aussi vrai que j’ai été en avant-garde ces dernier temps sur les débats relatifs à la gestion du football en Côte d’Ivoire, mais j’ai tenu à faire un club Omnisports  pour éviter d’avoir affaire au football uniquement.

Avez-vous de l’expérience dans le domaine du sport, en occurrence le football ?

C’est quoi l’expérience ? On va l’acquérir désormais. On suit le football depuis plusieurs années, il y a l’expérience de la vie même, l’expérience de la gestion des hommes, des entreprises. La gestion des associations de football c’est comme la gestion d’une entreprise désormais. Gérer un club de football c’est tout comme gérer une entreprise et aussi une gestion humaine. Moi je ne suis pas entraîneur, je ne suis pas joueur,  je suis amoureux du sport et du football. Je suis observateur,  un amoureux,  un sympathisant des sports et j’ai eu la chance de connaître les dirigeants de la fédération de football de notre pays. Je connais  bien le président Jacques Anouma, je l’ai vu à l’œuvre, j’ai eu à échanger avec lui et j’ai observé en qualité de journaliste sa gouvernance. J’ai eu des rapports forts avec son successeur feu Sidy Diallo. J’ai donc cette expérience de la pratique des uns et des autres ;  et je pense que ça pourrait m’être utile et m’aider à administrer mon club.

À part les présidents de la Fif que vous avez cités plus haut, avez-vous de bons rapports avec les présidents de club et particulièrement Zinzou et Ouegnin ?

J’ai eu l’opportunité de connaître le président Simplice Zinzou et de le fréquenter à un moment. Je l’ai vu a l’œuvre de loin lorsque j’étais jeune, j’ai vu sa passion pour le sport, pour le football mais pour le sport en général parce que l’Africa c’était un club omnisports.

J’ai aussi des contacts avec Eugène Diomandé qui est un grand frère et un dirigeant sportif bien connu. Mais j’avoue que je n’ai pas eu directement beaucoup de proximité avec  maître Roger Ouegnin, alors que je suis un supporteur de l’Asec.

J’avais un ami du nom d’Abbass. Il me parlait de Maître Roger Ouegnin, et il devait nous mettre en contact, mais il n’a pas pu le faire il est décédé. Cela dit, je connais bien le  parcours honorable et respectable de maître Roger Ouegnin.

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