Les premières informations qui découlent du rapport d’audit de la gestion administrative et financière des exercices 2019 et 2020 de la FIF ne plaideraient pas en faveur du Comité Exécutif sortant. En effet, selon certaines sources, plusieurs points de ce rapport accableraient l’ex-COMEX. Il s’agirait notamment d’un détournement de 89 millions de Fcfa.

Cet argent aurait servi à payer les avocats qui défendaient l’ancienne administration. On se souvient, en effet, que  l’ex-COMEX avait introduit  3 recours au TAS.  Le premier recours de la FIF était dirigé contre le refus de la FIFA de répondre à ses demandes de  lever la mesure de suspension du processus électoral. Le deuxième était un recours contre la décision de la mise sous normalisation de la FIF. Le troisième recours était formé par des clubs et groupement d’intérêt contre la décision de normalisation. Ces différentes requêtes avaient été toutes reçues une fin de non-recevoir du TAS.

Soulignons que le rapport de l’audit financier et opérationnel de la FIF était annoncé depuis plusieurs semaines. Dans un communiqué en date du 27 octobre dernier, le CN-FIF a annoncé qu’il était disponible et pouvait être consulté par les clubs et groupements d’intérêt.

« Nous vous invitons à le consulter  au siège de la FIF… Nous vous prions de bien vouloir communiquer deux jours à l’avance, vos heures de passage, afin de nous permettre d’organiser cette consultation », indique ladite correspondance.

Seulement voilà.  Le mode de publication de cet audit est décrié par certains  dirigeants. « Madame la Présidente du CONOR FIF, nous sommes des Présidents de  club qui fédérons à la FIF et non des mendiants, pour des documents qui concernent la FIF. Si nous devons nous déplacer pour aller les feuilleter, nous au Sporting nous sommes désolés. Le SC Gagnoa a une boîte email », a même fait savoir le président du Sporting, Diabaté Yssouf sur le site du club de Gagnoa.

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