Après les fêtes de fin d’année, une lourde et difficile reprise des activités se fait sentir ce lundi 3 janvier 2022, dans le district d’Abidjan.
Déjà en début de matinée, peu de véhicules étaient visibles sur les artères de plusieurs communes. La circulation était fluide sur le tronçon Yopougon-Adjamé de l’autoroute du Nord et le boulevard De Gaulle. Des voies habituellement bondées de taxis intercommunaux et les minicars, communément appelés ‘‘gbaka’’ les jours ouvrables, circulaient à peine ce matin.
Comme le transport, l’activité commerciale n’a pas totalement repris ce lundi, à Yopougon et à Adjamé. Seuls quelques magasins et boutiques ont ouvert.
A Adjamé, un grand magasin, spécialisé dans la vente des appareils électroménagers, de jouets et autres articles divers, a perdu de son ambiance juste après la première semaine. C'est quasiment un calme plat qui règne au sein de cet établissement. Pourtant, ce commerce qui a l'allure d'un supermarché, refusait du monde quelques semaines avant les fêtes.
De la Mosquée au forum, les vendeuses de pagnes et de vêtements ou friperies, réputées pour leur vivacité sont également affectées par cette sécheresse. Celles qui ne cessaient de parcourir des kilomètres et les ruelles de la commune commerciale pour courtiser les clients restent pratiquement clouées sur place à cause de la forte régression des ventes.
Une faible affluence se fait ressentir également dans les marchés. Les tables des vendeuses sont aussi vides. Les vendeuses de nourriture dans les maquis ou en bordure de route sont inaperçues.
Il faut retenir une chose c’est que chaque année le début du mois de janvier, est excessivement difficile dans tous les secteurs.
Comme on le dit trivialement « après la fête, c’est la défaite ».
Khady SANOGO (stagiaire)