Gestion des détenus : Le relais « enfants-parents » en marche





gestion-des-detenus-le-relais-enfants-parents-en-marche

une vue des membres fondateurs du REPSCI et leurs invités



La fondation Relais-enfants-parents et solidarité de Côte d’Ivoire (REPSCI) a procédé, le mardi 7 février 2023, au lancement officiel de ses activités, au siège du Conseil national des droits de l'homme (CNDH) d’Abidjan-Plateau.

Une occasion pour la fondatrice, Mme Clarice Karol Tchatat, de donner les raisons de la création de son organisation aux invités. «Nous avons décidé de mettre sur pied cette organisation pour être le pont entre ces enfants et leurs parents, le pont, que dis-je, le projecteur qui permettra de projeter ces phares sur le drap blanc de la société afin que ces enfants qui sont battus par leurs parents de substitution à cause de l’incarcération de leurs géniteurs soient protégés et considérés. Oui car la société témoigne de la compassion pour les orphelins mais il y a une autre population qui a aussi besoin de la même compassion, sinon plus, notamment, ceux et celles pour qui nous mettons en place le Relais Enfants-Parents et Solidarité de Côte d’Ivoire », a-t-elle expliqué.

Par la suite, elle a indiqué que l’objectif  du REPSCI est de pallier le manque criant d’actions en faveur de cette frange de la population, à travers des actions sociales et des actions humanitaires pour empêcher «ces innocents de descendre aux enfers et d’alimenter les phénomènes de microbes et de banditisme dans notre pays ».

Au nombre de ces actions, se trouve en premier lieu la sensibilisation. Ensuite, selon le directeur exécutif du REPSCI, Djakaridja Samassi, il s’agira d’aider à la construction de parloir au sein des prisons pour permettre une meilleure interaction entre les parents et enfants, d’accompagner des enfants des détenus auprès de leurs parents lors des  différentes fêtes, d’accompagner des bébés nés et vivants en prison une fois par mois à l'hôpital pour des soins médicaux, etc.

Des personnalités présentes à cette cérémonie, au nombre desquelles le député suppléant d’Azaguié, l’honorable Badouan Yapo et le représentant de la directrice du CNDH-CI, ont prodigué de sages conseils aux fondateurs du REPSCI pour l’atteinte de leurs objectifs.

Par la suite, un panel a permis de comprendre les réalités que vivent les détenus, mais aussi leurs droits et devoirs.

Solange ARALAMON

 

 

 

 

 

 

 

 

En lecture en ce moment

Le festival « Sogefiha ma racine » pour éradiquer la drogue en milieu scolaire et urbain

Covid-19 : les journaux ivoiriens peu intéressés par la situation des femmes, selon une étude