Congrès international de la femme africaine d'Abidjan : la ministre Nassénéba Touré fière de la promotrice, Gouedan Fatou Diarra





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La première édition du Congrès international de la femme africaine d'Abidjan ( Cifaa) a eu lieu les vendredi 28 et samedi 29 juillet à Sofitel Hotel Ivoire. Cet événement initié par Gouedan Fatou Diarra, présidente de l'ONG Femme d'Afrique lève-toi, a réuni des femmes venues de 7 pays d'Afrique pour des moments d'échanges et de partage d'expérience. 

Ce sont donc des femmes venues du Cameroun, du Mali, du Burkina Faso, de l'Angola et de bien d'autres pays qui ont effectué le déplacement à Abidjan pour prendre part à ce congrès qui s'est déroulé autour du thème : '' La femme africaine face au défi des NTIC, des assurances et du financement ''. 

L'organisation d'un tel événement a tout simplement impressionné madame la ministre de la Femme, de la Famille et de l'Enfant, Nassénéba Touré. C'est en tout cas, ce qu'a confié sa représentante à ce congrès qui a fait savoir que la première responsable de la Femme en Côte d'Ivoire a décidé de recevoir personnellement la promotrice, Gouedan Fatou Diarra.  

'' Avec beaucoup d’efforts, elle a réussi à réaliser ce congrès aujourd’hui. Le ministère de la Femme, de la Famille, et de l’Enfant, fier de cette dame, est venu lui apporter tout son soutien. C’est une dame que la ministre va recevoir, pour mettre un partenariat en place, parce qu’organiser en ce moment, avec ce parterre d’invités, avec ces pays invités...pour nous, c’est une personnalité qu’il faut mettre dans notre agenda pour construire l’égalité des chances, mais aussi le développement des femmes à tous les niveaux '', a soutenu Florence Tanou, directeur du genre et de l'équité au ministère de la Femme, de la Famille et de l'Enfant. 
De son côté, Mme Gouedan Fatou Diarra n'a pas manqué de rappeler les objectifs de cette première édition du Cifaa. "Le premier objectif, c'est de repositionner la Côte d'Ivoire, et puis démontrer notre volonté de créer une symbiose entre les nations, avoir une même vision et aller du même pied. Créer cette plate-forme d'échanges, pour nous, c'est permettre aux femmes du monde entier, en l'occurrence les femmes de l'Afrique, de créer ce qu'on appelle le retour d'expérience'', a-t-elle soutenu.

Mme Diarra a ajouté : ''Nous avons beaucoup voyagé, et nous avons repéré certaines femmes qui ont des activités assez spécifiques. Vous voyez cette femme camerounaise, qui traite et qui transforme la peau de manioc en aliment, ça nous a touché parce qu'on s'est dit, voilà une valeur ajoutée qu'on peut exploiter en Côte d'Ivoire. Il va y avoir beaucoup de formation avec les femmes qui exploitent le manioc, et c'est ça un peu cette plate-forme. On a cette femme qui vient du Mali et qui transforme la pierre en des bijoux. On a aussi une dame qui est venue parce qu'elle transforme nos matières premières en thé, nous lui avons dit de venir pour que nos sœurs puissent faire la même chose qu'elle''. 

De nombreuses institutions et structures étatiques étaient également présentes au Congrès international de la femme africaine d'Abidjan (Cifaa). On peut citer entre autres, l'UNESCO, les agences Côte d'Ivoire PME, et Emplois Jeunes. 
Plusieurs femmes ont également été distinguées pour leurs actions en faveur des femmes. Ce sont, entre autres, Mayouma Kala, représentante de l'Union africaine, ou encore Nadia Druide, présidente de l'association des créateurs de mode de Côte d’Ivoire. 

GZ

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