Prophète Elie Paddah réapparaît et soutient : « … ma vie est menacée »





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Porté disparu depuis la veille de la Saint-Sylvestre, le prophète Elie Paddah a refait surface et soutient être menacé. Dans une vidéo de très mauvaise qualité, faite depuis sa cachette, il a clairement affirmé qu’il craint pour sa vie.

« Ma vie est menacée. Je ne sais pour quelle raison. Je ne sais pas qui je dérange, qui mon message dérange », a-t-il fait savoir. Expliquant : « Et quand je dis que ma vie est menacée, elle est vraiment menacée. Ma secrétaire reçoit tout le temps des messages de menaces. Et quand on rappelle sur ces numéros, ça ne passe pas ». Toutefois, l’homme de Dieu a tenu à préciser qu’il est en bonne santé. Il a ajouté qu’il n’est nullement en détention. « Je vais bien, je suis en bonne santé. Je n’ai pas été arrêté, je ne suis pas aux mains du gouvernement. D’ailleurs, le gouvernement n’a lancé aucun mandat contre moi », révèle-t-il.

Cette sortie du prophète Elie Paddah ne semble pas convaincre certains de ses partisans qui font très vite le parallèle avec les situations déjà vécues avec Charles Blé Goudé et Jean-Yves Dibopieu. Ils ont encore en mémoire la scène de ces deux leaders politiques filmés par les autorités dans une villa en train de faire de la lecture juste après la publication dans les médias d’images humiliantes d’eux alors qu’ils étaient détenus à la MACA.

Pour eux, cette vidéo du prophète Élie Paddah est juste une mise en scène. Ils en veulent pour preuve le fait qu’il n’ait ni rassuré son épouse qui vient pourtant de donner naissance à un enfant ni informé les leaders de son église. Il pensent qu’il est tout simplement pris en otage et a été obligé de faire cette vidéo.

Elie Paddah est un homme de Dieu qui dérange par ses prophéties. Il a déjà annoncé des faits qui se sont produits. Il a notamment prédit la disparition d’un homme politique de haut rang au PDCI-RDA et le changement de régime au Gabon. La suite lui a donné raison avec le décès d’Henri Konan Bédié et la chute d’Ali Bongo.

Modeste KONÉ

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