Présentation de vœux au chef de l’Etat : les Imams crient la douleur des populations au président Ouattara





presentation-de-voeux-au-chef-de-letat-les-imams-crient-la-douleur-des-populations-au-president-ouattara


Porter les douleurs des populations au président de la République, c’est ce qu’a fait, ce lundi 15 janvier 2024, au Palais présidentiel, le Conseil supérieur des Imams, des mosquées et des affaires islamiques (COSIM) à l’occasion de la cérémonie de présentation des vœux du nouvel an, au chef de l’Etat, Alassane Ouattara.

Le président du Cosim, Cheickhoul Aïma Ousmane Diakité, est revenu sur la récurrente question de la cherté de la vie. Il a loué les « efforts considérables » fournis par le gouvernement en vue d’atténuer les effets de la pauvreté sur les populations, surtout les couches les plus vulnérables. Ce qui s’est traduit, selon lui, par la subvention partielle et le plafonnement des prix des produits de grande consommation et le contrôle des prix sur les marchés.

En vue de permettre aux populations de ressentir ces efforts dans leur quotidien, le guide de la communauté musulmane a appelé le gouvernement au renforcement du contrôle des prix sur le marché et surtout à la lutte contre la fraude sur les instruments de mesure et de poids.

Pour lui, « si le consommateur paie le juste prix pour la quantité juste, cela contribuera à faire ressentir les effets de la croissance et de sa redistribution à l’ensemble des couches sociales de notre pays », s’est-il justifié, en présence du ministre du Commerce, estimant que cela contribuera efficacement à la lutte contre la pauvreté.

Il propose à cet effet, au gouvernement, d’opter pour des solutions durables en matière de lutte contre la vie chère à travers une vaste politique d’autosuffisance alimentaire. Notamment en ce qui concerne le riz et d’autres aliments de base.

Il n’a pas aussi manqué de saluer les actes posés par le président de la République en faveur des jeunes en décrétant « 2023, année de la jeunesse ». Une opportunité que les jeunes devraient saisir pour améliorer leurs conditions d’épanouissement et de bien-être.

Toutefois, regrette-t-il, « leur situation reste une préoccupation face au piège de la drogue, de l’alcool, des déviations sexuelles, de l’envie du gain facile et de la dépréciation de la vie humaine ».

« C’est pourquoi, il nous faut agir, tous ensemble, pour endiguer ces fléaux et transformer qualitativement cette frange de la jeunesse en perte de repère », a recommandé le guide tout en assurant le chef de l’Etat de la disponibilité à l’accompagner dans ses actions de préservation de la paix et du vivre ensemble.

Lambert KOUAME

Partarger cet article

En lecture en ce moment

Football / Coupes africaines des clubs : le nombre de représentants ivoiriens reduit

Pressenti pour être le nouveau chef d’Etat du Gabon, le général Brice Oligui Nguema fait une mise au point