Rencontres internationales des arts numériques 2024: la place de l’Intelligence artificielle au cœur des festivités de la 8e édition





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Le Commissaire général des RIANA, Jacobleu, en compagnie Corinne Linder, l'une des personnalités invitées à la 8e édition



Les Rencontres internationales des arts numériques d'Abidjan (Riana) 2024 ont eu lieu les 4 et 5 avril 2024 au Centre sportif, culturel et des TIC Ivoiro-Coréen Alassane Ouattara (Csticao) d’Abidjan.

Cette année, selon l’artiste-peintre Jacobleu, initiateur de ces rencontres, elles s’interrogent  sur l’Intelligence artificielle (IA) et sa place dans l’art car aujourd’hui : « le numérique intervient dans tous les domaines d’activités ».

Une des raisons pour lesquelles nous essayons de mettre en place ce genre d'événement, d'activités, c'est aussi pour que les Africains, les Noirs et les Ivoiriens surtout, puissent s'approprier tout ce qu'il y a autour de l'IA, tant au niveau technologique qu’au niveau de la création. Parce que tant que nous n'investissons pas ce domaine-là pour pouvoir faire également des choses qui puissent être marquantes, nous allons rester en arrière et ce sera toujours le regard des autres inventeurs, des ingénieurs et de tous ceux qui travaillent autour de l'IA, qui va s'imposer à nous », a-t-il expliqué.

Au cours des Riana, l’architecte logiciel et entrepreneur Jean-Patrick Ehouman, spécialiste de l’IA, a indiqué que l’enjeu n’est pas de la combattre, en craignant qu’elle ne finisse par remplacer les artistes, mais au contraire de placer l’intelligence artificielle générative au service de l’art. « Il s’agit juste d’un nouvel outil, au-delà du pinceau, de la caméra, de l’appareil photo… Dans le domaine de l’art, l’IA devient un outil très, très puissant, que ce soit dans les images, les photos bien entendu, la création audiovisuelle aussi… Cette année, l’IA générative nous permet de faire des vidéos, des films ! », a-t-il détaillé.

Et pour attester les dires de Jean-Patrick Ehouman, les organisateurs ont invité à ces rencontres, l’artiste peintre David-Josué Oyoua, dont les tableaux sont un mélange de photographies, d’images de synthèse et de peintures numériques avec, depuis peu, une touche d’intelligence artificielle.

« L’IA a été utilisée pour les figurants, pour la foule et les détails dans plusieurs tableaux que j’expose. Avant, c’était un peu difficile, parce que si je voulais faire cela, j’avais recours à la 3D, et c’était un long processus. Aujourd'hui, avec l’IA, c’est possible d’écrire ce que je veux dans un logiciel, et ça me génère ce que je veux », a-t-il ajouté.

Pendant deux jours, les professionnels et amateurs d’art ont pu visiter l’exposition, mais aussi, participé à des ateliers sur la création numérique et l’intelligence artificielle. Sans oublier des performances artistiques et spectacles de réalité virtuelle

Solange ARALAMON

 

 

 


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