L’Etat de Côte d’Ivoire concède la gestion du terminal fruitier du port d’Abidjan à un partenaire





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Une cérémonie de signature de la convention de concession du terminal fruitier du Port autonome d’Abidjan s’est déroulée mercredi à Abidjan entre l’Etat de Côte d’Ivoire et la société EOLIS-CI, membre du groupe Compagnie fruitière, l’un des leaders mondiaux de la production fruitière.

Satisfait de l’aboutissement de ce partenariat qui rentre en droite ligne de la volonté du chef de l’Etat et du Premier ministre de moderniser les ports ivoiriens, le ministre des Transports, Amadou Koné a précisé que les négociations de la convention ont démarré en 2016.

A en croire le ministre, avec un investissement de 22 milliards FCFA à venir, l’augmentation de l’offre de chambres froides à température contrôlée et la construction d’un poste à quai de 12 m de tirant d’eau, le terminal fruitier sera plus moderne et compétitif pour la filière fruit et légume en Côte d’Ivoire.

« Dans un contexte de compétition accrue entre les filières fruits et légumes de l’Amérique latine et d’Afrique, ce projet vient à point nommé et permettra de maintenir sinon accroître  les positions de la production sur le marché international », s’est réjoui le ministre Amadou Koné.

Selon lui, les exportations principalement constituées de la banane et l’ananas se sont diversifiées avec le gingembre, l’igname, la patate douce et la mangue, pour passer de 237 000 tonnes en 2015 et 280 000Te en 2017, soit une croissance de 18% en deux ans. Elles sont appelées à progresser pour doubler à l’horizon 2038 (490 000 T).

Le ministre a appelé les acteurs et les compagnies fruitières à diversifier les fruits qui sont autant demandés en Europe et dans la sous-région ouest-africaine.

Au nom du concessionnaire, Jérôme Fabre, le président exécutif de la Compagnie fruitière s’est dit convaincu que cette convention permettra de participer à la relance de la filière fruitière en Côte d’Ivoire. Il a promis qu’en plus des investissements du terminal fruitier, les producteurs seront touchés en vue de créer plus de la valeur.

Le terminal fruitier date 1956 lorsque le port d’Abidjan s’est doté d’un appontement dit Bananier avec un tirant d’eau de sept mètres qui a impulsé la croissance et la compétitivité dans la filière fruitière.

Après un financement de l’infrastructure de 2000 à 2002 de l’Union européenne à hauteur de 12 millions FCFA, le terminal a fait peau neuve avec la construction de postes, de hangars et de chambres froides. C’est à la suite de la crise intervenue au sein de l’interprofession en 2012 que la société Eolis a commencé la manutention dans le terminal fruitier.

Le terminal traite en moyenne 250 000 T de fruits par an et dispose d’une connexion ferroviaire.

(AIP)

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