Mali: Enquête contre Aliou Diallo, la grosse ficelle politique





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Selon la presse malienne, l’entrepreneur et homme politique Aliou Diallo ferait l’objet d’une enquête menée par la justice nationale pour blanchiment d’argent portant sur la somme de cinq cent millions de FCFA. Cette affaire intervient au moment où le PDG d’Hydroma SA manifeste son intention de se présenter aux législatives. Encore une affaire politique ?

Des employés de Wassoul’Or SA entendus par le juge d’instruction

L’ancien patron de la société minière Wassoul’Or SA et candidat à la dernière élection présidentielle sous les couleurs de ADP-Maliba est aujourd’hui dans la ligue de mire de la justice malienne. Selon la presse locale, l’entrepreneur fait l’objet d’une enquête rondement menée par le juge d’instruction du 9ème  cabinet du Tribunal de grande instance de commune VI du district de Bamako.

L’affaire porterait sur un dossier de blanchiment d’argent d’un montant de cinq cent millions de FCFA (500.000.000FCA). Elle aurait été révélée par le biais du rapport n˚003 de la Cellule de traitement des informations financières (Centif-Mali) du 18 juillet 2017.

Dans le cadre de cette affaire, les employés de la société Wassoul’Or sont présentés devant le juge d’instruction en charge de ce dossier.

Joint au téléphone depuis le Maroc, où il séjourne actuellement, Aliou Boubacar Diallo fait savoir que c’est un de ses collaborateurs qui a utilisé un de ses comptes bancaires à son insu, en faisant transiter la bagatelle de cinq cent millions de FCFA. Une opération que la justice malienne assimile à un blanchiment d’argent…

Notons que cette affaire éclate au moment où Aliou Diallo a décidé de se présenter aux élections législatives à Kayes, sa région d’origine. Ce qui nous fait penser à une manœuvre politique malsaine pour nuire au fondateur d’ADP-Maliba.

Un homme probe toujours attaqué, mais jamais vaincu

Par le passé, l’entrepreneur avait été l’objet de plusieurs calomnies et accusations sans fondements et preuves.

Aliou Boubacar Diallo est sous le feu des projecteurs depuis très longtemps, mais sa probité n’a jamais été remise en cause. Surement encore que nous avons là une autre tentative pour salir son image d’homme intègre et travailleur.

Face à cette manigance politique, ADP-Maliba reste serein. Le parti a foi que les élections législatives, qui se dérouleront le 29 mars et le 19 avril prochain, seront couronnées de succès.

Aujourd’hui, plus que jamais, les Maliens ont besoin d’une concurrence politique saine. Il ne faudrait plus se servir de l’appareil judiciaire pour écarter un leader d’une élection. Depuis plusieurs années Aliou Diallo se bat pour le bonheur du peuple malien avec ses fonds propres. A Bourakébougou, par exemple, il apporte gratuitement de l’électricité et le développement économique aux villageois.

Preuve qu’Aliou Boubacar Diallo est un homme intègre, il a récemment vendu ses parts de Wassoul’Or SA, à peu près de 150 milliards de FCFA, nous dit-on, pour financer Hydroma SA, sa société chargée de transformer l’hydrogène naturel du Mali en électricité verte. Il n’a donc pas eu besoin de fonds illicites, encore moins d’une somme de 500 millions seulement pour un homme de sa carrure.

Au lieu de mettre les bâtons dans les roues des entrepreneurs qui apportent énormément à l’économie nationale, la justice malienne ferait mieux de s’intéresser aux fonctionnaires et dirigeants corrompus du pays.

La justice, l’institution la plus corrompue du Mali

La gabegie et la corruption rongent le Mali depuis plusieurs années. Plus de 1,13 milliard d’euros aurait été dépensé irrégulièrement par les autorités maliennes entre 2005 et 2017, selon un rapport élaboré en novembre 2018 par le Canada, au nom des bailleurs internationaux du pays. Il y a quelques mois, Dietrich Becker, l’ambassadeur d’Allemagne au Mali, avait provoqué l’ire de Bamako quand il a dit : « Je n’encouragerais pas un Allemand à investir au Mali, vu l’état de corruption de la justice ».

La justice est de fait particulièrement défaillante au Mali. Selon une enquête réalisée en avril dernier par l’Institut de La Haye pour l’innovation du droit (HIIL), 58 % des quelque 8 300 Maliens interrogés ont qualifié cette institution de plus corrompue du pays, devant la police, les douanes et la gendarmerie.

 

 

 

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