Secteur de la noix de cajou : un programme pour améliorer la nutrition des producteurs





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En vue d'améliorer la nutrition de ses producteurs de noix de cajou, le groupe Olam s'est engagé aux côtés du ministère de la Santé et de l'Hygiène publique pour la réalisation des dépistages nutritionnels, la supplémentation en vitamine A, l'administration de déparasitant aux enfants âgés de 6 à 59 mois. Mais surtout, des sessions de sensibilisation à la santé et à la nutrition aux enfants, aux femmes et aux familles de plus de 200 villages producteurs de noix de cajou du programme SCGP ont été organisées.
En 2011, ce groupe a lancé un programme dénommé SCGP visant 12 000 producteurs de cajou durable. Aujourd’hui, ce sont près de 28 000 producteurs qui fournissent, grâce audit programme, directement les usines d'Olam en noix de cajou bio, sans intermédiaire. En contrepartie, Olam permet aux producteurs de bénéficier de formations techniques, d'un accès au financement, au marché et de primes sur la qualité de leur produit. Cet appui important s’est traduit par une augmentation du revenu des producteurs avec une hausse de 21 %, en moyenne, entre 2011 et 2018.
Cependant, soucieux de la santé de ses producteurs, le groupe a intégré le volet nutrition dans son programme suite à une étude alimentaire menée récemment afin de s’intéresser à leur nutrition et leur sécurité alimentaire ainsi que celles de leurs familles. Sans compter que la nutrition a un fort impact sur la productivité de ces derniers. C'est pourquoi, il a décidé de réagir efficacement en posant des actions qui s'inscrivent dans le plan d'action de la solution innovante AtSource + du groupe. Mieux, il s'est associé au Programme national de nutrition du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, à l’UNICEF, à l’OMS, à Hellen Keller International et au Canada afin d’étendre un soutien nutritionnel essentiel aux régions rurales de la Côte d’Ivoire lors de la semaine nationale de la nutrition 2020.
"Face à cette pandémie sanitaire, nous pensons qu'il est indispensable, aujourd’hui plus que jamais, de veiller à la bonne nutrition de nos communautés partenaires pour garantir leur santé. Un champ d’anacarde à haut rendement et le bien-être durable dépendent d'un producteur en bonne santé. Nous sommes fiers d'avoir pu participer aux journées d'intensification aux activités de nutrition et ainsi contribuer à améliorer l'état nutritionnel de nos producteurs partenaires", a déclaré Diomandé Daouda, responsable durabilité de la filière anacarde à Olam.

Modeste KONÉ

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