Une ONG s'engage dans la formation et la réinsertion des ex-détenues





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L’Organisation non gouvernementale ‘’Un cœur, une main‘’ a procédé le vendredi 12 février 2021 à l’ouverture officielle d’un centre de réinsertion pour d'anciennes détenues.

C’est une somptueuse villa située dans la commune de Yopougon qui, selon la présidente de ladite Ong, Nianzou Mireille, devrait accueillir des jeunes filles fraîchement sorties de prison, en vue de leur dispenser des formations qui favoriseront leurs réinsertions sociales.

Cette initiative de l’Ong, est très appréciée par Madame Konan Laurence, juge au parquet d’Abidjan. ‘’L’initiative de cette Ong cadre avec ce que nous recherchons, c’est-à-dire, des personnes pour poursuivre les actions de l’administration pénitentiaire. La prison, c’est une correction, mais après la correction, il faut être réinsérer. C’est pourquoi l’initiative de cette Ong est vraiment la bienvenue, parce que l’administration, à elle seule, ne peut pas tout faire, il faut que la société civile aussi aide‘’, a-t-elle soutenu.

Quant à Bamba Tiahatié, sous-directeur de la réinsertion et des affaires sociales à la direction de l’administration pénitentiaire, il a indiqué que l’administration pénitentiaire accompagnera l’Ong ‘’Un cœur une main‘’ pour la réussite de sa mission.

‘’Nous sommes entièrement disposés pour accompagner ce processus. La sélection va se faire à partir de la prison avec nos services qui vont contribuer à ce que ce projet soit un grand succès parce que ce sont de grands efforts que l’Ong ‘’Un cœur une main‘’ est en train de fournir. C’est inédit, et donc nous allons jouer notre part pour que ce service soit continu‘’, a-t-il affirmé.

Notons que l’Ong ‘’Un cœur une main‘’, selon la présidente fondatrice Nianzou Mireille, a commencé dans l’informel depuis 2013.

Légalement constituée depuis 2017, cette Ong a visité toutes les prisons de Côte d’Ivoire en vue de porter assistance aux prisonniers.

Et elle prend aujourd’hui en charge la scolarité de 80 enfants de prisonniers. ‘’Nous ne sommes pas subventionnés, c’est une œuvre sacrificielle‘’, a-t-elle précisé.

sERCOM 

 

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