Violences basées sur le genre (VGB) : Les organisations féministes et activistes passent à l’action





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Dans le cadre de la célébration de la Journée Internationale de la Femme (JIF) 2021, le collectif des activistes contre les violences basées sur le genre (VGB), a animé une conférence de presse ce mercredi 24 mars, dans les locaux du Conseil national des droits de l’homme (CNDH-CI) sous le thème "Leadership Féminin : Pour un futur égalitaire dans le monde de la COVID-19 ", avec le soutien de Engenderhealth.

Les intervenantes, issues de plusieurs organisations de féministes et activistes dont "Allo Bénévoles", "We for here", "Jeunesse femme active", "Actuelle", etc. ont énuméré les différentes difficultés rencontrées par les jeunes de leurs organisations et ont lancé des messages de sensibilisation à l’endroit de l’opinion publique et attirer l’attention des décideurs sur la nécessité d’assurer  l’effectivité des droits des femmes plus précisément en matière de santé sexuelle et de la reproduction, de réinsertion socio-économique des survivantes de VBG ,de la gestion de l’hygiène menstruelle des jeunes filles et de la situation des personnes vivants avec des handicaps.

"Au-delà de tous les discours et autres messages qui sont passés au cours de la journée internationale de la femme (JIF), nous voulons passer à l’actions et nous comptons sur nos gouvernants pour nous aider à atteindre nos objectifs. Cet appel à l’action est un cri de cœur de notre collectif", ont lancé les activistes en choeur

Pour y arriver, elles ont fait des recommandations aux autorités ivoiriennes. Il s’agit de la validation du projet de loi sur la santé de la reproduction, la vulgarisation de la loi, après promulgation, dans toutes les langues nationales, l’harmonisation de l’ensemble des lois nationales, la formation et le soutien des juges, avocats, professionnels de la santé et personnes chargées de l’application des lois, l’assurance que les femmes ont accès à des procédures légales et toute sécurité et la facilitation de l’accès des personnes vivants avec un handicap aux informations et services.

 La représentante du ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, la Conseillère technique Mme  Awa Sylla, a rassuré les organisations et activistes de la volonté de ce département ministériel à tout mettre en œuvre pour satisfaire les demandes des unes et des autres.

Solange ARALAMON

 

 

 

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