Le ministre de la promotion de la riziculture Gaoussou Touré a passé le relais au ministre d'Etat, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani pour la gestion de son département ministériel, ce vendredi 9 avril 2021.
Au cours de la cérémonie de passation de charge, il s'est dit heureux des réformes entamées dans le secteur rizicole, en présentant les différentes axes sur lesquels lui et ses collaborateurs travaillent depuis l'érection de ce département ministériel.
En effet selon Gaoussou Touré, le gouvernement ivoirien a adopté en mars 2020, la Stratégie nationale de développement de la riziculture (SNDR) 2020-2030 qui vient renforcer celle déjà mise en place de 2012 à 2020 et qui vise à assurer l’autosuffisance en riz de bonne qualité avant 2025 et à inscrire la Côte d’Ivoire parmi les plus grands pays exportateurs de riz à l’horizon 2030.
Après avoir reçu les dossiers afférents à ses nouvelles charges, le ministre Adjoumani Kobenan s’est engagé à poursuivre les grandes réformes entamées dans le secteur rizicole. Car pour lui, cette approche ambitionne de faire du riziculteur, un opérateur économique à part entière, un professionnel, un gestionnaire d’une affaire rentable et durable.
"Cette strategie constitue l’un des meilleurs moyens de création d’emplois et de richesses dans toutes les régions de la Côte d’Ivoire, en transformant des zones pauvres en pôles de richesses, par l’exploitation rationnelle des immenses potentialités rizicoles existantes" a t-il ajouté.
Il a toutefois rassuré que tous les contrats signés avec les opérateurs privés seront sauvegardés. C'est pourquoi, après avoir félicité les collaborateurs du ministre Gaoussou Touré pour leur contribution à l'avancée des questions liées à a riziculture, il les a exhorté au travail car il espère pouvoir compter sur la disponibilité, l’abnégation et la loyauté de chacun dans son domaine de compétence, afin de poursuivre et de réussir "cette exaltante mission".
Notons que la Côte d’Ivoire continue d’importer entre un million et 1,5 million de tonnes par an pour couvrir les besoins des populations en riz. Ces importations occasionnent des sorties de devises de 300 à 350 milliards de francs CFA, alors que le pays dispose de tous les atouts pour s’auto-suffire.
Solange ARALAMON