Batailles autour de la CAN





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Notre pays organisera pour la deuxième fois de son histoire une Coupe d’Afrique des Nations de football (CAN) en 2023. Plus l’échéance approche, plus les batailles autour du contrôle de l’organisation font rage. Après maintes échauffourées, le ministre des Sports, Paulin Danho, avait obtenu la tête du Président du Comité d’organisation Féh Késsé. Alors que les Ivoiriens ont encore du mal à digérer le dernier rapport de la CAF sur l’état des stades devant abriter cette compétition, ils doivent faire face à un autre obstacle de taille. La bataille entre le nouveau Président du COCAN Amichia François et le ministre des sports Paulin Danho.

 

À moins de deux ans de la CAN, les champs d’action et les domaines de compétences de chaque entité ne semblent pas assez clairement définis. Une atmosphère délétère qui laisse dubitatifs les amoureux du ballon rond quant à la volonté des autorités ivoiriennes de réussir le pari de l’organisation. Autre point qui fait craindre le pire, c’est que personne n’a osé assumer l’état de dégradation de la pelouse d’Ebimpé. On se jette la pierre mais on lutte pour l’organisation de la CAN. Un comportement qui laisse penser que le mal est profond et que beaucoup veulent tirer des dividendes personnels de cette CAN.

L’organisation de cette compétition, obtenue de haute lutte, ne mérite pas ce qui se passe autour. Il faut plus de transparence et moins de tacles entre les différents acteurs afin que la fête soit belle avant et après la compétition. La fête doit être belle et il faudra pour ce faire aller au-delà de petites querelles personnelles. Il est temps de se concentrer sur l’essentiel afin d’éviter toute surprise à quelques jours de cet évènement. Parce que 2023 c’est demain, il faut clarifier les choses afin que chacun mette les bouchées doubles de son côté.

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