Le Ministre de la Communication, des Médias et de la Francophonie, Amadou COULIBALY a accordé une audience au Groupement des Editeurs de Presse de Côte d’Ivoire (GEPCI) conduit par son président Lassane Zohoré, ce vendredi 19 novembre 2021,au Plateau.
En effet, les patrons de la presse ivoirienne sont venus faire part à leur ministre de tutelle, des nombreuses difficultés auxquelles leurs différentes entreprises font face, mais également, pour faire des propositions pour la survie et le développement de leur secteur d’activité.
L’aide directe à la trésorerie des entreprises de presse, la distribution des journaux en Côte d’Ivoire, le régime fiscal spécifique à l’écosystème de la presse écrite en Côte d’Ivoire, la redistribution de la publicité institutionnelle, et la mobilisation des ressources additionnelle par le Gepci , tels sont les sujets qui ont été mis sur la table du ministre de la Communication, des Médias et de la Francophonie.
‘’ Il faut dire qu’en ce moment, la presse vit des moments difficiles, on assiste à la chute drastique des chiffres de ventes, au nom paiement des recettes de journaux par Edipress (…) Depuis 4 ans, la presse écrite n’a pas de subvention (…) tous ces facteurs font que les entreprises de presse sont aux abois … face à cela , nous demandons au ministère de mettre en place , un fonds d’urgence ou un fonds d’aide à la Trésorerie pour nous permettre de souffler un peu ‘’ a plaidé le président du Gepci, Lassane Zohoré.
De son côté, le ministre Amadou COULIBALY a indiqué avoir pris acte des préoccupations du Gepci, et a promis de les analyser en profondeur afin de voir ce qui peut être fait.
Par ailleurs, il a exhorté les patrons de presse à réfléchir à d’autres modèles qui pourront leurs permettre de développer leurs différentes entreprises.
‘’ C’est une crise qui dépasse les frontières de la Côte d’Ivoire (…) le secteur est en difficulté, ce n’est pas propre à la Côte d’Ivoire … Aujourd’hui le mot multimédia prend tout son sens…On ne peut plus de contenter de faire juste un journal et puis espérer que l’entreprise va pouvoir fonctionner (…) Il y a tous ce que vous demandé qui doit être la case départ, mais il est important pour vous même d’imaginer d’autres modèles qui vont vous permettent de pouvoir survivre, les autres l’ont fait ailleurs (…) ça s’impose à nous. De plus en plus, les gens lisent les journaux en ligne, il faut trouver les moyens de pouvoir capter les ressources que cela peut générer (…) Il faut faire en sorte que les journaux aient des sites qui soient vivants, qui soient animés, alimentés, pour que la publicité en ligne puisse être captée ‘’ a proposé le ministre Amadou Coulibaly .
GZ