Covid-19 : Omicron montre la nécessité d’un accord mondial sur les pandémies, selon le chef de l’OMS





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  « L’Afrique du Sud devrait être félicitée pour avoir détecté, séquencé et signalé le variant Omicron, et non pénalisée » pour leur travail, a dénoncé lundi l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), à l’ouverture à Genève d’une session spéciale de trois jours de l’Assemblée mondiale de la santé.

L’agence sanitaire mondiale de l’ONU fait ainsi allusion aux nombreuses restrictions annoncées par de nombreux pays sur les voyages aériens à destination et en provenance de l’Afrique australe.

De nombreux Etats ont suspendu leurs liaisons aériennes avec l’Afrique du Sud, le Botswana, le Zimbabwe, la Namibie, le Lesotho, l’Eswatini, le Mozambique et dans certains cas le Malawi.

L’ouverture de la deuxième session extraordinaire de l’Assemblée mondiale de la santé intervient alors qu’une partie du monde se referme, sous la pression du variant Omicron. L’Afrique du Sud a ainsi dénoncé une « injustice » et a appelé dimanche soir à la « levée immédiate et urgente» des restrictions de voyage la pénalisant ».

Selon les médias, Pretoria a l’impression d’être « puni » alors que le pays a joué le jeu de la transparence, affirment des officiels sud-africains.

Le chef de l’ONU préoccupé par l’isolement des pays d’Afrique australe

Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a aussi félicité lundi le gouvernement et la communauté scientifique et sanitaire d'Afrique du Sud « d'avoir agi tôt pour identifier l'émergence d'un nouveau variant de la Covid-19 ».

Dans une déclaration à la presse, il s’est dit « profondément proccupé par l'isolement des pays d'Afrique australe en raison des nouvelles restrictions de voyage liées à la Covid-19 ».

« Comme d'autres et moi-même l'avons averti depuis longtemps, les faibles taux de vaccination sont un terreau fertile pour les variants. Le peuple africain ne peut pas être blâmé pour le niveau immoral de vaccination disponible en Afrique - et il ne devrait pas être pénalisé pour avoir identifié et partagé des informations scientifiques et sanitaires cruciales avec le monde », a-t-il ajouté.

Le chef de l’ONU a appelé tous les gouvernements à envisager des tests répétés pour les voyageurs, ainsi que d'autres mesures appropriées et vraiment efficaces, dans le but d'éviter le risque de transmission afin de permettre les voyages et les contacts économiques.

Les scientifiques s'efforcent de déchiffrer la menace

Dimanche également, l’OMS avait appelé à ce « que les frontières restent ouvertes ». « L’OMS se tient aux côtés des pays africains et lance un appel pour que « les frontières restent ouvertes », a affirmé dans un communiqué de l'Organisation, appelant les pays à « adopter une approche scientifique », basée sur « l’évaluation des risques ».

En attendant, les scientifiques de l’OMS et d’autres organismes dans le monde travaillaient de toute urgence pour déchiffrer la menace que représente ce nouveau variant.

« Nous ne savons pas encore si l’Omicron est associé à une transmission plus importante, à une maladie plus grave, à un risque accru d’infections ou à un risque accru d’échapper aux vaccins », a déclaré le Directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom   Ghebreyesus. Lire la suite sur news.un.org

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