Portrait/Entrepreneuriat au féminin et leadership : Le parcours inspirant d’Élodie Yassi





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Élodie Yassi est la fondatrice de Clin d’oeil optique. La jeune Ivoirienne qui a connu d’énormes difficultés dans la réalisation de son projet a partagé son histoire sur la toile pour servir d’exhortation aux entrepreneurs débutants.

Le parcours d’Élodie Yassi est inspirant pour les jeunes désireux de se lancer et à leurs propres comptes.

Si elle avait manqué de motivation, Elodie Yassi aurait abandonné dès les premiers signes de difficulté. Heureusement, de la ressource morale, elle en a toujours eu.

En effet, ni les obstacles qui surviennent dans les moments les plus inattendus (défaut de prêt bancaire), ni les événements traumatiques (vol), encore moins le déchaînement des éléments naturels (inondation), n’ont réussi à éprouver la détermination de la jeune entrepreneure. "Je ne suis pas un sous-homme…", s’est-elle répétée, par moment, pour se rappeler qu’elle n’avait aucun complexe à se faire et, que son destin était entre ses propres mains.

Tout a commencé véritablement dans les années 2014-2015, un jour où, démissionnaire de son poste d’employée dans une entreprise de lunetterie ; avec quelque épargne, Elodie se résout à louer un bail dans la commune de Cocody-Riviera Palmeraie pour s’installer à son propre compte.

Elle obtient le local, mais il n’est pas exploitable. Il faut à Elodie Yassi d’effectuer des travaux importants pendant que le bail, d’un certain montant court.

Très vite, Élodie manque de ressources et est obligée de ralentir.

Ingénieuse dans l’âme, elle se lance, pour un temps, dans la vente de friperie afin de réunir les fonds manquants, pour achever ses travaux. Le plan s’avère difficile à tenir.

Elle décide alors d’appeler au secours. Elle s’en va querir l’aide de proches qui répondent favorablement à son appel.

Les travaux terminés, le premier cabinet de lunetterie clin d’œil optique est ouvert.

Non sans difficultés majeures par la suite. Car, coup sur coup, l’officine sera l’objet de cambriolage. Puis, il faudra déménager pour un site moins risqué. Et, à peine la nouvelle installation faite, une inondation survient !

Mais la jeune patronne n’abandonne pas pour autant. Au contraire.

Chaque fois, Elodie relèvera la tête pour avancer.

Avec son commerce de friperie, les moyens additionnels lui permettent de participer vers fin 2014, au célèbre salon international de l’Optique à Paris, en France.

Là-bas, la jeune ivoirienne se frotte aux plus grands, noue des contacts de haut-niveau et ouvre son champ de vision.

Peu après son retour au bercail, elle inaugure clin d’œil optique Yopougon.

Sur cette lancée, elle se projette au Plateau, le cœur battant d’Abidjan.

Elodie décide d’y installer sa 3ème officine. C’est un gros pari, mais elle est audacieuse.

Seulement, elle n’imagine pas que d’autres problèmes l’attendent.

Au bout de plusieurs mois, le magasin qu’elle a loué au Plateau et aménagé commence à bien tourner. Malheureusement, les propriétaires du bâtiment qui abrite le cabinet, annoncent qu’il faut quitter les lieux. Parce que l’immeuble va être démoli et de manière imminente.

Un autre coup dur. Tant les sacrifices sont énormes et les engagements financiers considérables.

Pendant que le doute gagne l’entourage de la jeune responsable, elle cherche des solutions. La providence lui ouvre les bras.

Élodie parvient à trouver un autre bail commercial pour établir cette:fois, durablement, ses quartiers au cœur de la capitale économique ivoirienne.

La jeune patronne ivoirienne dispose aujourd’hui de 5 officines de lunetterie dont une à Bouaké.

Elle manage un personnel jeune et motivé. Les produits optiques que son enseigne propose proviennent des plus grands exploitants du secteur et au monde.

Au terme de son histoire qui ne fait, en vérité que débuter, Elodie Yassi en appelle à la conscience et au courage de tous les jeunes entrepreneurs.

Elle les exhorte à la foi et à la détermination, à l’effort, à l’épargne en recommandant particulièrement de s’attacher les services de spécialistes, dans le cadre d’un accompagnement au bénéfice de leurs activités.

"Mettez Dieu au-devant de tout, et que rien ni personne n'ébranle votre foi. Ne jamais baisser les bras quoiqu'il arrive ", a-t-elle déclaré, à tous ceux qui voudraient bien lui emboîter le pas.

 

Modeste KONÉ

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