Les folles ambitions de la RDC dans le lithium





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Le gouvernement congolais veut faire du pays un centre mondial pour l’exploitation de ce métal essentiel à la fabrication de batteries électriques. Un projet semé d’obstacles.

La République démocratique du Congo (RDC) sera-t-elle demain au cœur de la transition énergétique mondiale ? C’est en tout cas l’ambition des autorités congolaises qui mettent en valeur les ressources du pays en lithium, un minerai indispensable à la production de batteries pour véhicules électriques, et sa compétitivité pour qui voudrait y installer des usines de production.

Le pays a des arguments : il détiendrait les plus grandes réserves de lithium de roche dure inexploitées au monde. Seule une dizaine de kilomètres de son sous-sol a été étudiée sur la centaine qui regorgerait de ce minerai. Mais, d’ores et déjà, une réserve de 132 millions de tonnes prouvées et probables, c’est-à-dire exploitables de manière rentable, a été découverte.

Ceci en fait le pays au plus important potentiel du continent africain et laisse penser qu’il pourrait un jour passer devant l’Australie, qui dispose des cinquièmes plus grosses réserves mondiales et est le premier producteur de lithium de la planète.

La société australienne AVZ Minerals ne s’y est pas trompée : elle prévoit de lancer en 2023 l’exploitation du plus grand gisement de lithium de roche dure au monde. Celui-ci est situé dans la ville de Manono, dans la province du Tanganyika (sud-est), fief de la famille de l’ancien président Joseph Kabila. C’est notamment le frère de l’ancien chef d’Etat, Zoé, député de Manono puis gouverneur de la province jusqu’en mai 2021, qui a poussé au développement de la filière.

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