Le président du Conseil d’administration de la Mutuelle autonome des enseignants de Côte d’Ivoire (Maeci), Zadi Gnagna a, dans une interview accordée mardi à des journalistes, révélé l’état de bonne santé de la Mutuelle.
« Quand on sait d’où nous sommes partis, les conditions de création de la MAECI, nous sommes très satisfaits de l’évolution de cette structure mutualiste de santé qui a été pensée et qui je pense, répond à nos attentes », s’est réjoui Zadi Gnagna, ajoutant que la Maeci respecte tous ces engagements.
Poursuivant, il a fait savoir qu’une structure de santé, c’est la confiance avec ses partenaires, les pharmacies, les cliniques, les hôpitaux et pour que la confiance soit maintenue, il faut être à jour de ses prestations, et payer. « Et nous ne devons à personne. C’est un satisfecit qui nous est délivré de ce côté ».
Se prononçant sur le bilan, il a fait savoir que la Maeci a réalisé un chiffre d’affaires de 300 millions de FCFA pour le budget 2020-2021 et réalisé un excédent de neuf millions. « Donc, nous sommes dans une nette progression qui nous satisfait », a-t-il déduit, révélant que chaque jour, des gens viennent adhérer à la mutuelle vu le sérieux avec lequel les dirigeants conduisent cette structure.
« Au niveau de l’organe de régulation, l’AIRMS, c’est des satisfecits que nous recevons pour la bonne gestion, la transparence et le caractère sain de notre environnement où il n’y a pas de crise au niveau de la gestion. Donc ça, ça nous permet de progresser », s’est félicité M. Zadi projetant un chiffre d’affaires de 500 millions de FCFA et d’atteindre 5.000 adhérents pour l’année 2023
La particularité de la Maeci, selon son premier responsable, c’est qu’elle est ouverte à tous les Ivoiriens, en plus, elle est la seule qui pratique l’e-mutualité, c’est-à-dire que les mutualistes n’ont pas besoin de bons de pharmacie pour se faire servir.
Dès lors que vous avez votre carte, et que vous avez une ordonnance, vous allez à la pharmacie, et vous êtes servi. Ça facilite les soins et ça permet aux familles dispersées de continuer à profiter des prestations même quand elles ne sont pas dans le même endroit, a expliqué Zadi Gnagna assurant que la mutuelle travaille à améliorer ce système et à imaginer de nouveaux produits qui soient plus proches des mutualistes.
« Je pus dire que nous sommes satisfait de la progression de notre instrument de solidarité de santé et qui continue à gagner en confiance dans un environnement concurrentiel où il y a de grosses structures qui ont plus de moyens que nous. Mais nous nous battons pour maintenir le cap », a-t-il conclu.
Lambert KOUAME