Divorce politique entre Simone et Laurent Gbagbo : « Il ne faut pas être trop pessimiste » (Simone Gbagbo)





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Dans une interview exclusive accordée, mardi, à une chaine de télévision française, l’ex-première dame, Simone Gbagbo, se prononçant sur le divorce politique avec Laurent Gbagbo a estimé qu’il ne faut pas être trop pessimiste.

A la question de savoir si le divorce, au niveau politique est consommé entre elle et Laurent Gbagbo, la présidente du Mouvement des générations capables (MGC) a appelé à ne pas être trop pessimiste.

« Je peux jamais dire que complètement, tout est rompu définitivement. On ne dit jamais cela mais il est évident que pour l’instant, chacun fait son chemin », a-t-elle répondu, ajoutant que l'avenir dira quelles sont les possibilités, quelles sont les raisons d'une alliance possible ou non.

Poursuivant elle a regretté l’absence d’un représentant du Parti des peuples africains Côte d’Ivoire (PPA-CI de Laurent Gbagbo) lors du congrès constitutif du MGC le samedi 20 août 2022.

« On est toujours déçu quand on a une invitation et que la réponse ne vient pas positivement », a-t-elle indiqué, précisant qu’elle n'était pas non plus étonnée de cette absence. L’essentiel pour elle, c’est qu’au final, le pays, la population en sorte grandi.

S’agissant des priorités de son parti, l’ex député d’Abobo a fait savoir que la priorité des priorités aujourd'hui, c'est de ramener la confiance entre les différents groupes ivoiriens, les différences ethniques qui existent en Côte d'Ivoire, ramener la paix, la réconciliation et puis transformer les mentalités des Ivoiriens.

« Nous sommes un parti politique et tout parti politique se donne pour objectif de participer à toutes les élections pour conquérir le pouvoir, aller gagner et donc participer à toutes les élections depuis les municipales jusqu'aux présidentielles. Nous sommes décidés à le faire et à y réussir », a-t-elle dit avec confiance.

Mais pour ce qui est de savoir celui qui portera les couleurs du MGC à la présidentielle de 2025, Simone dit qu’il appartient au parti de décider.

« Si mon parti décide que je suis la personne la mieux placée en tant que présidente du parti pour me battre à ce niveau-là, donc je le ferai, je n’ai aucune difficulté à cela », a-t-elle répondu.

Se prononçant en outre sur une proposition de loi limitant à 75 ans, l’âge des candidats à la présidentielle, l’ex-première dame a exprimé sa désapprobation.

Moi, je suis contre ce genre de lois qui font des limitations d’âge. Je suis contre. Regardez en Europe, en Amérique, il n’y a aucune loi limitant l’âge des candidatures. Vous êtes dans les démocraties les plus anciennes que les nôtres, pourtant », s’est-elle opposée.

Lambert KOUAME

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