Le directeur de la Coordination des transports terrestres et des relations extérieures à la direction générale des Transports terrestres et de la circulation (DGTTC), Etienne Kouakou, a expliqué, mardi 27 septembre 2022, le fonctionnement du permis à points.
Lors de l’émission « Tout Savoir Sur » du Centre d’information et de communication gouvernementale (CICG) portant sur les nouvelles contraventions du code de la route, M. Kouakou a précisé que le permis à points, institué par le décret n°2016-864 du 03 novembre 2016 portant réglementation de l’usage des voies routières ouvertes à la circulation publique, apparaît comme une des solutions à la montée de l’incivisme constaté sur les routes.
« Le permis à points est la dose de rappel afin que notre slogan ‘’Stop à l’incivisme sur les routes !’’ ne soit pas vain », a-t-il déclaré, précisant que le décret du 03 août 2022 qui modifie celui du 03 novembre 2016 portant sur la réglementation de l’usage des voies routières ouvertes à la circulation publique, permet sa mise en œuvre très prochainement.
Pour sa mise en œuvre, le directeur de la Coordination des Transports terrestres et des relations extérieures a précisé que c’est sur la copie électronique que va se jouer la gestion des points.
« On fera des retraits de points en cas d’infractions et des ajouts en cas de bon comportement. Il y a 12 points et lorsque vous commettez des infractions à deux points, on vous retire deux points. Si vous faites un bon temps sans commettre une infraction, vous récupérez vos points. Et ce temps est de deux ans », a expliqué Etienne Kouakou. Il a ajouté que lorsque le titulaire du permis continue de perdre des points, à un moment donné, le ministère des Transports va l’interpeller sur le risque de perdre le permis de conduire.
A l’en croire, la personne qui continue de faire des infractions, recevra une notification d’invalidité de son permis. Une fois invalidé, le réfractaire doit reprendre à zéro la reconstitution d’un nouveau dossier d’autorisation d’obtenir un permis de conduire, s’il le désire.
En 2021, sur 14.000 accidents de la circulation enregistrés, il a été dénombré environ 1500 morts et 23.000 blessés, a-t-il rappelé.
(AIP)