les dirigeants de la BAD et Mme Nialé Kana heureux pour les bonnes perspectives annoncées
Le Président du Groupe de la Banque Afrique de Développement (BAD), Dr Akinwumi Adesina, a présenté son rapport de performances et perceptives macroéconomiques de l’Afrique, au cours d’une cérémonie organisé le jeudi 19 janvier 2023, à son siège, sis à Abidjan-Plateau.
La BAD indique dans ce rapport, que la croissance économique de l’Afrique devrait dépasser celle du reste du monde au cours des deux prochaines années, avec un produit intérieur brut (PIB) réel d’environ 4 % en moyenne en 2023 et en 2024.
Le Président Adesina a indiqué que la publication de ce nouveau rapport intervient à un moment où les économies africaines, confrontées à d’importants vents contraires, démontrent leur résilience. « Avec 54 pays à différents stades de croissance, différentes structures économiques et diverses dotations en ressources, les effets des chocs mondiaux varient toujours en fonction de la région et du pays. Le ralentissement de la demande mondiale, le durcissement des conditions financières et la perturbation des chaînes d’approvisionnement ont donc eu des répercussions différentes sur les économies africaines », a-t-il dit. Tout en précisant que malgré la confluence de chocs multiples, la croissance dans les cinq régions africaines a été positive en 2022, et les perspectives pour 2023-2024 devraient être stables.
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En outre, ce rapport nous apprend que les cinq économies africaines les plus performantes de la période pré-Covid-19 devraient connaître une croissance de plus de 5,5 % en moyenne en 2023-2024 et retrouver leur place parmi les dix économies les plus dynamiques du monde. Ces pays sont le Rwanda (7,9 %), la Côte d’Ivoire (7,1 %), le Bénin (6,4 %), l’Éthiopie (6,0 %) et la Tanzanie (5,6 %). D’autres pays africains devraient connaître une croissance supérieure à 5,5 % au cours de la période 2023-24. Il s’agit de la République démocratique du Congo (6,8 %), de la Gambie (6,4 %), de la Libye (12,9 %), du Mozambique (6,5 %), du Niger (9,6 %), du Sénégal (9,4 %) et du Togo (6,3 %).
Au cours de sa présentation, l’économiste en chef et vice-président par intérim de la BAD, Kevin Urama, a fait remarquer que l’Afrique reste une destination favorable aux investissements dans le capital humain, les infrastructures, le développement du secteur privé et le capital naturel.
Présente à cette rencontre en tant que Gouverneure de la Banque, la ministre du Plan et du Développement, Nialé Kaba, s’est félicitée de la publication de ce rapport. « La publication de ce rapport par notre banque, à cette période de l’année est une excellente opportunité pour l’Afrique et ses partenaires mondiaux. Nous avons besoin de ces mises à jour régulières pour évaluer les performances et les perspectives macroéconomiques de nos pays. Ces informations fiables faciliteront la prise de décision et la gestion des risques pour les investisseurs potentiels en Afrique », a t-elle déclaré.
Le rapport Performances et perspectives macroéconomiques sera publié au premier et au troisième trimestre de chaque année. Il vient compléter le rapport annuel de la Banque sur les Perspectives économiques en Afrique, qui se concentre sur les principaux thèmes politiques émergents qui sont pertinents pour le développement du continent.
Solange ARALAMON