Les contre-vérités de trop de Ouattara !





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Lors de son récent séjour en France à l’invitation de son homologue français, pour la célébration du centenaire de l’amnistie de la première guerre mondiale, Alassane Ouattara répondant aux questions des journalistes français a indiqué ceci :« le Rhdp a gagné 125 communes sur 200. Dans quelques communes, il y a eu certes des difficultés. », des propos qui démontrent à suffisance, s’il en ait encore besoin que Alassane Ouattara n’a qu’un seul souci, face à la communauté internationale, à savoir : travestir la réalité des faits qui ont cours en côte d’ivoire. Sinon comment comprendre les chiffres fournis par le président contesté de la commission électorale indépendante ( Cei), sont bien loin de ceux de Ouattara, à preuve : sur 200 communes le Rhdp :   92 soit 46 %, Pdci rda : 50 soit 25% , indépendants : 56 soit 28 %   fpi : 02 soit 01% fpi : 02 soit 01%. Et cela sur un total d’électeurs inscrits de 4.321.837votants : 1.564.671taux de participation : 36,20%. Quand à l’élection des conseillers régionaux        électeurs inscrits : 4.397.006votants :    2.038.466, taux de participation : 46,36% listes de candidatures élues (30 conseils élus) :rhdp : 18 soit   60 % des conseils :pdci rda :     06 soit 20%independants : 03, soit 10 %,   pdci rhdp : 02 soit 6,67%,  fpi :  01, soit 3,33    %. D’où Ouattara tire donc ses chiffres ? même s’il veut tenir compte des ralliements, à coup de millions et annoncés à grand renfort de publicité, encore que là, il ne s’agit pas de victoires électorales. Puisque ces élus, s’ils repartaient devant leurs électeurs avec cette nouvelle casquette Rhdp, portée à coups de chantages et menaces, il n’est pas certains qu’ils puissent être encore réélus. Certes les tractations lors des municipales se sont poursuivies et se poursuivent encore. C'est ainsi que des indépendants ont décidé de changer de camp. Pour l'instant, leur nombre exact reste à déterminer. Alors que le contentieux électoral est en cours, avec une forte odeur de suspicion, contre son pouvoir, Ouattara s’arroge un quota d’élus qu’il n’a pas. Avec cette sortie, Ouattara donne raison à ceux qui rapportent que les juges subissent d’énormes pressions de la part du pouvoir. En effet, comme le prescrit la loi électorale, la Chambre Administrative de la Cour Suprême, en charge du traitement du contentieux électoral des élections locales, a reçu au fur et à mesure de la proclamation des résultats définitifs, les documents électoraux, à savoir les procès-verbaux de dépouillement des votes et de recensement général des votes ainsi que les pièces justificatives y afférentes au contentieux électoral. On peut l’avouer, sans de se voir contredire, depuis l’entrée en scène des deux avocats français venus apporter leurs expertises, sous la supervision de maitre Suy Bi, avocat du Pdci-rda et secrétaire exécutif, chargé des affaires juridiques, c’est le branle-bas dans le camp au pouvoir et le mensonge veut prendre le pas sur la vérité. Me Emmanuel Marsigny et Me romain Dupeyre, tous deux, avocats au barreau de paris le second est en plus avocat au barreau de New-york ont répondu à la sollicitation du pdci-rda en raison des contentieux électoraux qui sont engagés à la suite d’un grand nombre de fraudes qui ont été constatées lors des élections municipales et régionales. Et cela met déjà le pouvoir en branle. Des informations persistantes avaient indiqué qu’un certain nombre de fraudes étaient envisagées motivant de la part du Pdci le souhait de faire en sorte qu’un certain nombre d’observateurs internationaux et d’organisations non gouvernementales puissent constater la régularité du processus démocratique. Ce combat pour faire respecter la loi électorale dans ce pays, dépasse les propres intérêts de ce parti et qui cherche à faire en sorte que le processus démocratique en côte d’ivoire puisse être respecté. La condition d’élection libre est une condition essentielle dans un pays démocratique et au regard des échéances extrêmement importantes de 2020 et notamment l’élection présidentielle, ce qui s’est passé mérite qu’un regard international soit porté et surtout que les juges se départissent des pesanteurs que tentent de leur infliger Ouattara et ses hommes pour dire le droit rien que le droit, en constatant les irrégularités relevées.

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