Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) regrette que son pays, la Côte d’Ivoire, ait du mal à instaurer des échanges francs entre ses enfants.

« J’ai aussi une pensée pour mon pays, la Côte d’Ivoire, qui peine encore à engager un dialogue franc et sincère entre tous ses fils et filles, pour construire une paix durable au service du bonheur de ses populations et de celles de l’Afrique de l’Ouest », a lâché, ce mercredi 8 février, à Yamoussoukro, Henri Konan Bédié, lors de sa prise de parole à l’occasion de la remise du Prix Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix dont il est le protecteur.

Il a, à cet effet, appelé les héritiers du père de la nation à s’unir pour préparer et laisser aux générations futures, un héritage de paix.

« Héritiers de Félix Houphouët-Boigny, je crois qu’en mobilisant toutes nos énergies, à nouveau, nous pouvons préparer un héritage de paix pour les générations de demain ici même en Côte d’Ivoire, en Afrique et dans le monde», a-t-il appelé, convaincu qu’ils peuvent réussir ce challenge.

Tout en révélant, selon les chiffres du HCR, que plus de 100 millions de personnes sont en déplacement forcé dans le monde, le protecteur du Prix Félix Houphouët-Boigny-Unesco pour la recherche de la paix se réjouit de toutes les initiatives qui sont prises pour assister les pays d’accueil ainsi que les victimes de la guerre.

« Il est temps d’agir ensemble pour engager de manière concertée des solutions qui garantissent la paix afin d’éviter un nouveau drame à notre monde », a-t-il lancé.

Lambert KOUAME