Des échauffourées ont éclaté depuis près de 48 heures entre des jeunes de différentes communautés à N’Douci, localité située à 100 km d’Abidjan, la capitale économique ivoirienne.
Il est donné d’assister à des courses-poursuites entre protagonistes dont certains sont armés de barres de fer et de machettes. Au centre-ville, le marché, d’habitude assez bruyant et achalandé, est quasi-désert, a constaté l’AIP à la mi-journée de samedi.
Selon des sources bien introduites dans ce dossier, la situation-ci serait consécutive au déguerpissement des alentours du principal carrefour après la mise en service des feux tricolores. Des commerçantes Malinké, trouvant que cela était un règlement de comptes des autorités municipales à leur encontre, se sont donc soulevées. Face à elles, les populations autochtones Abbey qui soutiennent le maire dans son initiative.
Quelques jours auparavant, des bagarres rangées avaient été enregistrées entre dealers des deux camps pour le contrôle du marché de la drogue dans cette ville carrefour, rappelle-t-on.
"On veut nos enfants. On veut nos jeunes", scandaient des hordes de femmes surexcitées qui réclamaient ainsi la libération des leurs appréhendés en possession de chaines et de machettes par les policiers de la Compagnie républicaine de sécurité (CRS) venus en renfort.
(AIP)
