Elections locales : la CEI revient au découpage de 2018





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Alors que la Commission électorale indépendante (CEI) avait annoncé aux partis et groupements politiques ainsi qu’aux potentiels candidats aux élections régionale et municipale du 2 septembre 2023 que c’est le découpage électoral de 2010 qui sera en vigueur lors d’une rencontre tenue 20 juin 2023, à Abidjan, elle est revenu sur sa décision en annonçant que c’est plutôt le découpage de 2018 qui sera pris en compte, finalement.

Sur les raisons de ce « volte-face », le porte-parole de l’organe en charge des élections, Emile Ebrottié, dans un communiqué, lu ce lundi, a évoqué la saisine de la CEI par le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, faisant part des « interrogations et inquiétudes ont germé dans l’opinion publique, et, singulièrement, dans les états-majors des Partis politiques et des potentiels candidats, relativement aux ressorts territoriaux des Communes ».

Selon le ministère, rapporte, Emile Ebrottié, ceux-ci craignent de voir adopter un nouveau découpage administratif pour les prochaines élections municipales alors même que depuis de longs mois, ils se préparent à participer aux dites élections sur la base des ressorts territoriaux ayant servi pour les élections locales de 2018.

« En raison de ces interrogations et inquiétudes, le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, dont relève la détermination des ressorts territoriaux, a demandé à la Commission Electorale Indépendante de bien vouloir reconduire le découpage territorial qui a prévalu en 2018 », a justifié M. Ebrottié, engageant « instamment, l’ensemble de ses Commissaires centraux et locaux, ainsi que ses Services techniques, à procéder comme le demande le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité ».

Lors de cette rencontre avec les partis et groupements politiques, certains candidats avaient évoqué le cas de ce découpage qui selon eux leur cause problème surtout qu’ils se sont investi dans des localités qui finalement leur filent entre les doigts.

En réponse à ces inquiétudes, le président de la CEI, Ibrahime Coulibaly-Kuibiert a décliné toute responsabilité dans ledit découpage. Pour lui tout, c’est l’affaire du gouvernement.

Lambert KOUAME

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