Un investissement de 16 milliards de FCFA pour la résilience des zones côtières Ouest-africaines





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 Un investissement de 16 milliards de FCFA  est prévu pour la résilience des zones côtières Ouest-africaines et aider la Côte d’Ivoire à harmoniser la gestion des infrastructures et des ressources naturelles de même qu’accroître la résilience au changement climatique en général, à l’érosion côtière et aux inondations en particulier.

Dénommé « Waca », ce projet d’Investissement pour la résilience des zones côtières ouest-africaines a été présenté, vendredi par son coordonnateur, Pr Ochou Abé Delphin lors d’une cérémonie à la Primature à Abidjan-Plateau.

Le développement d’infrastructures non durables, la mauvaise gestion des ressources et des habitats naturels, et la pollution ajoutés aux conséquences du changement climatique, tels que l’élévation du niveau de la mer et son réchauffement, les glissements de terrain, les ondes de tempête et l’accroissement des inondations côtières menacent la productivité des écosystèmes côtiers qui produisent 56 % du PIB dans la région Ouest-africaine, a fait remarquer Pr Ochou.

Améliorer la résilience des communautés ciblées et les zones côtières de la Côte d’Ivoire face aux menaces, tel est l’objectif de ce projet qui selon le coordonnateur s’accentuera autour de trois axes à savoir, la planification des investissements stratégiques, le renforcement des capacités et des connaissances et le développement des activités de collaboration et de mobilisation des ressources aux niveaux national et régional.

Pr Ochou a aussi indiqué que le projet Waca dont la phase pilote aura lieu dans la commune de Grand-Lahou s’appuiera sur plusieurs composantes notamment, le renforcement de l’intégration régionale et des investissements pour une gestion côtière mais également, le renforcement des politiques et institutions nationales et la création d’un observatoire.

Les communautés vulnérables de la commune de Grand-Lahou, principalement celles vivant autour des Parc nationaux d’Azagny et des Iles Ehotilés sont les bénéficiaires de ce projet financé par la Banque mondiale et qui va durer cinq ans (2018-2023).

Pollution, destruction des mangroves, démographie galopante, surexploitation des ressources aquatiques, érosion des plages, élévation du niveau de la mer, marées de tempêtes sont autant de menaces d’ordre anthropique et naturel qui pèsent sur la zone côtière de la Côte d’Ivoire, longue de 566 km. Des études réalisées sur le littoral ivoirien ont montré un recul moyen des côtes d’environ 1 à 2, voire 3 mètres par an au profit de la mer.

(AIP)

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