Un expert présente l’intelligence artificielle comme une opportunité pour l’Afrique





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L’intelligence artificielle, qui se définit comme un processus d'imitation de l'intelligence humaine qui repose sur la création et l'application d'algorithmes exécutés dans un environnement informatique, a été présentée comme une opportunité pour l’Afrique, par un expert en stratégie digitale répondant au nom de Gianfranco Moi. C’était ce lundi 11 décembre 2023 à l’occasion du lancement des activités de l’école Abidjan Business School- Ecole de commerce (ABS-EC). Une activité qui s’est déroulée autour du thème « Intelligence Artificielle : danger ou opportunité pour l'Afrique. ».

Selon l’expert, l’intelligence artificielle peut dynamiser l’activité humaine à plusieurs niveaux. Notamment au niveau de la santé, où elle permettra, selon lui, de diagnostiquer des maladies, analyser avec précisions des centaines de milliers de diagnostics, et collecter des données médicales.  

Pour Gianfranco Moi, l’intelligence artificielle peut également contribuer à la sécurité alimentaire « On a dans l’IA, la capacité d’anticiper beaucoup mieux la manière dont on fait l’agriculture, et typiquement, on peut avoir avec des systèmes automatisés des décisions rationnelles, qui se prennent avec le bon timing, et de ce point de vue-là, c’est clair que c’est un avantage », a-t-il soutenu tout en indiquant que l’Intelligence artificielle peut impacter bien d’autres secteurs d’activités.

De son coté, Bakayoko Malick, directeur général d’ABS-EC, a justifié le choix du thème pour le lancement de sa structure.

« L’IA est un sujet d’actualité, c’est un sujet qui fait peur, et qui en même temps, attire des curiosités. Et pourquoi on traite un tel sujet dans le cadre du lancement d’une école, c’est parce que ce sont des universités qui sont des foyers de réflexions sur les choses de l’avenir, il était bon qu’Abidjan Business School commence à montrer à ses potentiels participants que son action s’inscrit au cœur de ce qui est important pour l’Afrique et son développement », a expliqué Bakayoko Malick.  

 

GZ

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