Fête du travail : Zadi Gnagna dénonce la mise à l’écart de sa centrale syndicale et sollicite le chef de l’Etat





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Pour la reconnaissance entière de leur centrale syndicale, Zadi Gnagna et ses camarades n’entendent pas baisser les bras



Le président de la confédération syndicale Plateforme nationale, Zadi Gnagna, est encore monté au créneau pour dénoncer la mise à l’écart de son organisation par le gouvernement à l’occasion de la célébration de la fête du travail mercredi 1er mai 2024.

« Camarade, cette fête intervient aussi dans un contexte toujours marqué par la persistance de notre mise à l’écart par le gouvernement ivoirien. Oui, vous l’avez souligné dans vos discours, nous continuons d’être frappés d’ostracisme, d’être mis à l’écart », a dénoncé Zadi Gnagna, appelant toutefois ses camarades à ne pas désespérer, mais à continuer à travailler sur le terrain pour renforcer l’assise professionnelle et territoriale de la plateforme. Le résultat final de cette lutte, selon lui, est la reconnaissance de son organisation dans son statut de centrale syndicale.

« Pour la plateforme nationale, la reconnaissance de son statut de centrale syndicale est une question centrale et nodale pour nous. Il faut qu’on sorte de l’illégalité qui entoure le syndicalisme en Côte d’Ivoire. Le code du travail qui a été adopté indique clairement les conditions pour être centrale syndicale. Nous avons respecté ces conditions », a précisé d’emblée, Zadi Gnagna qui trouve arbitraire que le gouvernement « identifie comme ça les organisations avec lesquelles il discute ».

Cette centrale syndicale, observant que l’arrêté devant conduire aux élections professionnelles n’est plus respecté et que « le gouvernement, de façon arbitraire, a choisi des organisations professionnelles avec lesquelles il discute », demande l’organisation des élections professionnelles pour que justice soit faite et que les cinq centrales représentatives puissent être identifiées et discutent avec le gouvernement.

« La plateforme se bat pour qu’elle soit présente là où il faut. Nous sommes présents dans les négociations, nous discutons, nous signons des accords qui permettent au pays d’être en paix et quand il s’agit d’être là où on parle devant la nation, on nous empêche de parler », a dénoncé le président de la plateforme avant d’appeler le président de la République pour que « justice soit faite et la justice, à défaut de nous intégrer, c’est d’aller aux élections professionnelles ».   

Lambert KOUAME

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