Dérèglement climatique et transition numérique : l’apport de la science et de la technologie passé au peigne fin





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Pour le professeur Adama Diawara, le thème choisi par l'ASCAD pour son séminaire est plus que d'actualité



« Les avancées de la recherche et de l’enseignement de la physique en Côte d’Ivoire face au dérèglement climatique et à la transition énergétique ». Tel est le thème du séminaire qui se tient, depuis jeudi 2 mai 2024, à l’université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, et qui a été ouvert par le ministre Adama Diawara de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.

Organisé par l’Académie des sciences, des arts, des cultures d’Afrique et des diasporas africaines (ASCAD), cette rencontre qui prend fin ce vendredi 3 mai 2024, a été l’occasion pour les participants de faire le point de l’apport de la science et de la technologie au dérèglement climatique et de la transition numérique.

« Ce point sera fait sur les avancées d’ordre théorique en termes de modélisations. Il s’agit, à travers ces modélisations, de se mettre en capacité de prévoir l’évolution du climat dans notre pays », a expliqué Pr Arsène Kobéa, coordonnateur du séminaire et directeur de cabinet du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.

Selon lui, « Les paramètres in situ de ces modèles permettront d’approcher avec précision les réalités futures. C’est à ce prix que nous pourrons mieux envisager les mesures d’adaptation et de résilience, et mieux entamer notre transition énergétique. C’est aussi l’occasion pour nous de faire le point sur les avancées dans le domaine de la recherche-développement ».

Avant lui, Pr Adama Diawara a fait le constat que le thème de ce séminaire colle parfaitement à l’actualité. « Par le choix de ce thème, l’ASCAD a voulu coller à l’actualité du moment, à savoir, le changement climatique dont l’impact polarise l’attention de l’humanité du fait des effets dévastateurs tous azimuts. Et qui dépassent toutes nos prévisions. Aussi, l’ASCAD a voulu offrir un espace de rencontre entre les chercheurs, les acteurs du domaine des énergies renouvelables et les décideurs politiques qui ont retenu la pertinence de ce thème dans le cadre des engagements de la Côte d’Ivoire en matière de lutte contre le réchauffement climatique et le développement durable », a fait savoir le ministre.

Pour sa part, le président de l’ASCAD, Pr Antoine Hauhouot- Asseypo, a fait remarquer que si l’Afrique échoue souvent, ce n’est pas parce qu’elle n’a pas d’hommes, qu’elle n’a pas d’intelligence, mais c’est parce qu’elle manque de convictions. « Il n’y a pas meilleur ailleurs. C’est ici que se trouve la solution. L’Académie, nous sommes à votre service. Aidez-nous », a-t-il plaidé.

Modeste KONE

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