Sensibilisation des populations sur la santé, Jean Claude Coulibaly (président de l’Unjci) situe le rôle des journalistes





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Jean Claude Coulibaly (à gauche) estime que les journalistes doivent être accompagnés dans leur mission de sensibilisation sur la santé



Quels rôles les médias peuvent-ils jouer dans la sensibilisation des populations sur la santé, et des problèmes sociaux comme la stigmatisation de l’infertilité ? Cette thématique a été décortiquée par le président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire, Jean Claude Coulibaly, ce mercredi 22 mai 2024 au Plateau.  C’était à l’occasion d’une formation à l’endroit des hommes de médias sur la santé organisée par La Fondation Merck KGaA (MERCK)en partenariat avec l’UNJCI.

Pour Jean Claude Coulibaly, cette problématique renvoie à se demander quel est l’objectif de la communication via les médias, et comment les journalistes doivent communiquer sur cette thématique pour atteindre l’objectif qui est de lutter contre la stigmatisation dont sont victimes un certain nombre de concitoyens.  

« En ce qui concerne les fléaux sociaux comme les VBG, et les MGF, le rôle des médias consiste à sensibiliser les populations, mais également à attirer l’attention sur l’impact négatif social de ces fléaux. Notre rôle c’est de sensibiliser, former, et éduquer. »a-t-il indiqué , puis d’ajouter : « En ce qui concerne la stigmatisation liée à l’infertilité, il est clair que cela est dû à l’ignorance. Le rôle du journaliste, c’est d’éclairer, c’est la lumière dans la société, c’est celui qui apporte le savoir et la connaissance dans la société, le rôle des médias consistera à éclairer les populations en montrant que l’infertilité n’est pas une fatalité en réalité. C’est un état comme tout autre, qui peut être transitoire, et il y a des remèdes efficaces pour combattre cela ».

A en croire le président de l’Unjci, les médias peuvent montrer les avantages de l’éducation de la jeune fille, en s’appuyant sur ces femmes qui sont aujourd’hui des modèles grâce à l’éducation.  Il a également précisé qu’il faut que le journaliste soit lui-même formé sur ces thématiques, avant d’entamer une quelconque communication.  

« L’exercice d’aujourd’hui est de vous outiller afin que vous ayez les mots justes, le vocabulaire qui sied pour faire passer les messages… », a-t-il soutenu, en espérant que cette formation aura été bénéfique pour la cinquantaine de journalistes présents.

 Par ailleurs le président de l’UNJCI a insisté sur le fait que les journalistes doivent être accompagnés matériellement et financièrement dans cette mission de sensibilisation des populations : « L’information est gratuite, mais la communication est payante, il est vrai que nous devons faire ce travail de communication, mais il est aussi important que ceux qui nous envoie en mission, qu’il sache qu’il y a un coup derrière », a précisé JCC qui s’est réjoui des prix initiés par la fondation Merk qui récompenseront les meilleures productions des journalistes sur l’infertilité, le diabète, la tension ou encore l’éducation de la jeune fille.

Gaël Z

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