Lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme : les ambassadeurs des Etas membres de la CEDEAO outillés pour un meilleur plaidoyer





lutte-contre-le-blanchiment-de-capitaux-et-le-financement-du-terrorisme-les-ambassadeurs-des-etas-membres-de-la-cedeao-outilles-pour-un-meilleur-plaidoyer

Le GIABA renforce les capacités des ambassadeurs des pays membres de la CEDEAO sur la lutte contre le blanchiment d'argent et la lutte contre le terrorisme



Le Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (GIABA) organise une série d’activités depuis le jeudi 13 juin 2024 à Dakar au Sénégal, au profit des ambassadeurs des Etats membres de la CEDEAO, des partenaires techniques et financiers et des médias de l’espace ouest-africain.

Il s’agit pour l’organisation initiatrice de l’événement, de renforcer la synergie entre le GIABA et les parties prenantes (corps diplomatique, autorités nationales et médias), afin de promouvoir une approche globale et intégrée de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme en Afrique de l’Ouest. Il s’agit également d’informer davantage les public-cibles invités sur la vie de l’Institution et sur les nouveaux développements dans la lutte mondiale contre le blanchiment de capitaux (BC) et le financement du terrorisme (FT). Ce qui contribuera à une meilleure compréhension, appropriation et à un engagement de qualité dans la LBC/FT.

« Il n’est point de doute que notre espace ouest-africain est très vulnérable au blanchiment de capitaux et au financement du terrorisme. Et sans un engagement politique fort dans la lutte contre ce fléau, les impacts négatifs sur nos économies seront considérables », a fait savoir le Directeur général du GIABA,  Junior Edwin Harris. Il a indiqué qu’il est, pour ce faire, « plus que primordial que l’ensemble des parties prenantes comprenne pleinement la nécessité de s’approprier la lutte et de saluer leur contribution au développement de nos économies et, par extension, de nos communautés, afin de parvenir à la prospérité commune que nous souhaitons ».

Un engagement spécial qui, selon lui, est une partie essentielle de l’orientation stratégique de la communication et du plaidoyer du GIABA. « Cette démarche s’inscrit également dans l’objectif principal du Plan Stratégique 2023-2027, qui met l’accent sur la sensibilisation des différents publics ciblés », a-t-il ajouté.

Au-delà de l’information, ces sessions, selon le premier responsable du GIABA, visent à encourager les gouvernements des États membres à agir dans les domaines pertinents de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme pour l’intégrité des systèmes économiques et financiers.

Le représentant des ambassadeurs des Etats accrédités au Sénégal, a pour sa part relevé la détermination et l’engagement de ses paires, « à promouvoir la bonne gouvernance et à construire des sociétés plus justes et plus résilientes ».

« C’est pourquoi, face aux défis liés à la criminalité financière qui restent nombreux et complexes, nous devons redoubler d'efforts et travailler main dans la main pour préserver l'intégrité de nos économies et assurer la stabilité et la sécurité de nos citoyens », a-t-il expliqué.

Cette session a été l’occasion pour le GIABA de présenter le bilan des activités 2023 de l’organisation.

Solange ARALAMON

Envoyée spéciale à Dakar (Sénégal)

 

 

En lecture en ce moment

Le président Ouattara de retour à Abidjan après un séjour privé en France

Commémoration du 1er anniversaire du décès de DJ Arafat : Le préfet d'Abidjan sort des secrets