Promotion des droits de l’homme : près de 500 auditeurs reçoivent leurs parchemins





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Des auditeurs en DIDH exhibant fièrement leurs certificats de réussite



Quelque 318 auditeurs de la 13è promotion des auditrices et auditeurs en Droit International des Droits de l’Homme (DIDH) et 168 de la 3è promotion de formation sur les Droits de l’Enfant, en fin de formation, à l’Université des Droits de l’Homme (UDDH), ont reçu leur parchemin au cours d’une double cérémonie tenue jeudi 11 juillet, à la salle des fêtes de l’Ecole nationale de police d’Abidjan.

A travers ces formations, dans cette Université des Droits de l’Homme (UDDH), cadre qu’il a mis en place, le CNDH, selon sa présidente, Namizata Sangaré, ambitionne de « contribuer à former les décideurs d’aujourd’hui et de demain à un meilleur respect des Droits de l’Homme ».

Faisant le point de ceux qui ont qui bénéficié de ces formation, Namizata Sangaré a fait savoir : « Depuis la mise en place le 1er février 2018 de ce cadre de formation, à ce jour, 2859 auditeurs et auditrices auditeurs et auditrices ont été formés au cours de nos différentes sessions de formation ».

Ces auditeurs, parmi lesquels figurent des médecins, des magistrats, des agents de forces de défense et de sécurité (Colonel major, des commissaires principaux de police, des officiers et sous-officiers), des enseignants- chercheurs, des professeurs, des fonctionnaires et agents de l’État, des religieux, des étudiants, des entrepreneurs, des membres des organisations de la société civile, ont été formés sur des modules en lien avec les droits de l’homme. Notamment les généralités sur les Droits de l'Homme, le Système Onusien de protection des Droits de l’Homme, les Droits catégoriels, la Promotion, la protection et la défense des droits des femmes et la Technique de rédaction de rapport et de Plaidoyer.

S’agissant des droits de l’enfant, les modules ont porté, entre autres, sur le droit à une éducation de qualité, la justice juvénile, l’exploitation des enfants dans la cacaoculture, le travail infantile et exploitation des enfants, les enfants en situation de handicap et l’inclusion et les violences et discriminations à l’égard des enfants.

Elle a saisi l’occasion pour appeler ceux et celles qui sont intéressés à suivre ces formations à se rapprocher de ses services, annonçant qu’en 2024, l’Université des Droits de l’Homme organisera une session ordinaire portant sur les droits de la Femme à partir de septembre 2024.

Mme Namizata a ajouté que cette formation qui sera lancée en août 2024 donnera également l’opportunité à 180 auditeurs et auditrices en présentiel et en ligne de bénéficier de connaissances sur cette thématique portant sur la promotion, la protection et la défense des droits de la Femme. Le prochain cycle de l’Université des Droits de l’Homme débute ce vendredi 12 juillet 2024 pour prendre fin le 27 novembre.

S’adressant aux auditeurs en fin de cycle, la présidente les a félicités pour l’intérêt porté à cette formation tout leur demandant de recommander cette formation à leurs amis et proches, émettant le vœu que ces parchemins servent aux auditeurs dans leur carrière professionnelle et ouvre des portes d’emploi pour ceux qui sont en quête.

Le président de la Haute autorité de la communication audiovisuelle, maître René Bourgoin, invité spécial de la cérémonie, représenté par son directeur général, Dembélé Yacouba, s’est félicité de l’initiative prise par le CNDH en créant cette université des droits de l’homme. Il a en outre félicité les auditeurs pour leur brillante réussite et les a exhortés à s’armer de courage et de persévérance pour lutter efficacement en faveur des droits de l’homme, avant de leur rappeler que « le combat pour les droits de l’homme est un combat quotidien ».

A l’image des autres récipiendaires, Modeste Aka, auditeur en DIDH, se satisfait d’avoir « navigué pendant cinq mois les flots de la connaissance de cette matière, pour s'approprier les principes fondamentaux et leur fonctionnement afin d'exiger des débiteurs d’obligations leur respect, leur protection et leur mise en œuvre ». Car pour lui, la connaissance et le respect des Droits de l'Homme étant indissociables de la qualité de l'État de droit et de la démocratie dans un pays, il appartient au citoyen de faire respecter ses droits en les connaissant.

Pour eux donc, « ce parchemin représente plus qu’un simple document mais le symbole de leur engagement à défendre les droits de l’homme et à opter pour un monde plus juste et équitable ».

Lambert KOUAME

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