Interview : TAYORO Franck-Timothée (Président du CNACO) « Réfléchir et construire ensemble notre club »





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Interview



Pour le Président du CNACO, TAYORO Franck-Timothée, l’Assemblée générale de l’ASEC Mimosas, est une occasion pour mettre ensemble les forces et intelligence nécessaires au développement du club. Aussi, invite-il tous les supporters mimos à se mobiliser pour l’AG Ordinaire qui se tiendra, ce dimanche 11 août 2024, à 9 heures à la Bourse du Travail à Treichville.

Quel sens, donnez-vous à cette Assemblée générale qui vient après une saison sans gros lauriers ?

L’Assemblée générale est une exigence des statuts de toute association normale et respectueuse des textes, comme l’ASEC Mimosas. Vu sous cet angle, les résultats de la gestion, qu’ils soient bons ou pas, ne devraient avoir aucune incidence sur la tenue d’une Assemblée Générale. Pour dire que pour nous, supporters de l’ASEC Mimosas, membres du CNACO que je préside, cette Assemblée Générale du 11 août 2024, n’est pas moins la grand-messe annuelle de la famille jaune et noire. Un grand moment de communion entre le Conseil d’Administration et les Actionnaires. L’occasion, par excellence, pour faire ensemble le bilan de la saison écoulée et préparer celles à venir. C’est tout simplement une preuve de bonne gouvernance et de respect des textes.

Qui est convié à cette Assemblée Générale Ordinaire ?

A l’instar de toutes les Assemblées Générales, ce rendez-vous du 11 août 2024, est ouvert à tous les membres de la grande famille ASEC Mimosas. Tous les Actionnaires, membres actifs individuels comme ceux appartenant à des comités, ainsi que toutes les personnes qui sentent un amour pour l’ASEC Mimosas y sont attendus. Le moment viendra certainement où ne participeront que les seuls Actionnaires, c’est-à-dire les personnes ayant fait acte d’adhésion et qui paient régulièrement leur cotisation annuelle. En attendant, toutes les personnes qui se réclament supporters de l’ASEC Mimosas sont conviées. Mais, s’il y a lieu de voter quelque décision que ce soit, seuls les membres à jour vis-à-vis des obligations statutaires y auront droit.

Ne craignez-vous pas un boycott de la part des supporters ?

C’est une éventualité à prendre en compte à ces occasions. Mais nous ne craignons pas que cela arrive. Dans une grande famille comme la nôtre, il arrive que des membres aient des empêchements, des contraintes diverses ou même des velléités quelconques pouvant conduire à faire l’impasse sur une aussi grande rencontre. Cela peut arriver. Mais, même dans les situations de velléités, la raison finit par prendre le pas sur les émotions et ressentis. Nous avons donc foi que les supporters de l’ASEC Mimosas répondront à l’appel de leur club et seront nombreux à ce rendez-vous.

 D’où tirez-vous cette confiance ?

De la mentalité des Actionnaires qui ne sont pas des adeptes de la politique de la chaise vide, ni de celle de la terre-brulée. Quelles que soient la situation et la nature de leur colère, ils savent rester lucides, disciplinés et mettre l’intérêt du club au-dessus de tout. La situation actuelle n’est pas différente. En plus, ils ont l’occasion pour obtenir des réponses à toutes leurs préoccupations et inquiétudes. Et les connaissant, je ne doute pas un seul instant de leur participation.

Vous avez certainement mené des actions en vue de la mobilisation. Comment vous-vous y êtes pris ?

A ce niveau, le gros du travail repose sur les organes du CNACO. Notamment les Zones Sud et Centre-Nord, et le Pôle numérique qui, par le biais des comités, sont allés à la rencontre des supporters pour les sensibiliser à l’importance de leur participation aux Assemblées Générales. Des campagnes pour faire comprendre aux supporters que la participation aux Assemblées Générales est la suite logique de leur présence dans les tribunes pour pousser leur équipe, lors des compétitions. Et, à l’ASEC Mimosas, ce message est très bien compris des Actionnaires et de la majorité des sympathisants.

Vous aurez aussi à dresser le bilan du CNACO. Comment jugez-vous ce bilan avant ce rendez-vous ?

Quand on a traversé toutes les crises vécues en Côte d’Ivoire qui ont fini par changer les habitudes, il faut du temps, de beaucoup de temps pour reconstruire. Et le CNACO n’est pas en reste. Notre plus grande mission est de mobiliser voire de remobiliser les nombreux supporters de l’ASEC Mimosas à la cause du club. C’est un travail méthodique, progressif, dont le résultat n’est pas suffisamment perceptible sur une saison. Pour autant, nous pouvons nous réjouir de l’engouement qu’il y a eu autour du club, notamment à Bouaké où nous avons eu de réelles satisfactions. A Abidjan, nous avons pu surfer sur la réussite des Eléphants à la CAN 2023. Malheureusement, le manque de réussite de notre équipe en fin de saison, a fait retomber la fièvre. Mais, globalement, nous sommes satisfaits.

 Est-ce le même constat concernant la formation des comités ?

C’est une suite. Il faut d’abord raviver la flamme. Ce travail est bien fait par les Zones et Pôle numérique, dans plusieurs localités, avec les regroupements de sympathisants en comités ad hoc. Lesquelles structures travaillent à la réunion de toutes les conditions d’existence en tant que comités d’Actionnaires. Progressivement, on arrive à redonner aux supporters l’envie de se constituer en comités. Et nous sommes heureux, car des intentions existent et augurent d’un lendemain meilleur.

Pour revenir à la mobilisation pour l’Assemblée Générale, quel appel lancez-vous aux supporters encore hésitants ?

Au regard de ma réponse à votre première question, nous n’avons, en principe, pas besoin de lancer un appel particulier. D’autant plus que la convocation a été suffisamment diffusée, pendant plus de sept semaines. Toutefois, le CNACO invite, avec insistance, les Actionnaires à prendre toutes les dispositions afin de participer massivement à l’Assemblée Générale Ordinaire de l’ASEC Mimosas, notre club de cœur, ce dimanche 11 août 2024. C’est notre rendez-vous annuel, offert par nos textes, pour réfléchir et construire ensemble notre ASEC Mimosas. Ne restons pas en marge.

René KOFFI

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