Le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, du Développement rural et des Productions vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani à l’ouverture de la 9ème édition de la JNCC 2024.
Le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, du Développement rural et des Productions vivrières, Adjoumani Kobenan Kouassi a reconnu que les producteurs de Café et de cacao de Côte d’Ivoire méritent d’être mieux pris en charge, vues les énormes sacrifices qu’ils consentent pour que la Côte d’Ivoire continuer de se hisser au sommet
« Je voudrais vous saluer et vous traduire leurs vifs regrets de ne pouvoir partager ces moments festifs avec vous. Tous les deux me chargent, de vous dire toute leur admiration, pour le travail inlassable que vous abattez au quotidien, afin de permettre à notre pays de tenir encore haut le flambeau de 1er producteur mondial de cacao. Ils voudraient saluer en outre, les efforts significatifs qui sont entrepris, pour relever le défi de la transformation de nos matières premières, dans le droit fil des orientations du Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara », a-t-il déclaré à l’ouverture de la 9e édition des Journées nationales du cacao et du chocolat (JNCC), samedi 28 septembre 2024 au Parc des expositions d'Abidjan.
Il a par ailleurs confié que le président de la République veille, en toutes circonstances, sur les intérêts des braves producteurs de cacao. « Le Chef de l’Etat tient particulièrement à cette filière et à tous ceux qui concourent à son dynamisme et à son rayonnement, comme à la prunelle de ses yeux », a-t-il ajouté.
Pour lui, c’est cet intérêt qui a permis de mettre en place plusieurs reformes en vue de l’amélioration continue des conditions de vie des producteurs et de leurs familles.
Le ministre Kobenan Kouassi Adjoumani n’a pas omis d’évoquer trois piliers essentiels au développement de la filière cacao, garantissant la durabilité de cette culture agricole majeure.
« Le premier pilier réside dans la garantie d’un revenu décent aux producteurs de cacao expliquant qu’il est impossible de parler de durabilité de la filière cacao sans assurer un niveau de revenu qui permette aux producteurs de maintenir leur outil de production tout en améliorant leur cadre et leurs conditions de vie. Le second pilier est le maintien d’un environnement de production durable, passant par la sauvegarde du capital forestier, essentielle pour garantir l’avenir de la production de cacao. Et le troisième pilier, tout aussi crucial, concerne la promotion de la transformation locale et de la consommation domestique. Il a insisté sur la nécessité d’ajouter davantage de valeur au cacao ivoirien pour accroître la part des revenus tirés de la chaîne de valeur, actuellement inférieure à 6 % », a-t-il fait savoir.
Avant lui, le président du conseil d’administration du conseil du café cacao, par ailleurs président du comité d’organisation des JNCC, Koné Brahima Yves, a précisé que le thème 2024 des JNCC, « Pas de producteurs, pas de cacao ! », met en lumière le rôle essentiel, mais souvent sous-estimé, des producteurs de cacao, véritables artisans de la richesse de la Côte d’Ivoire.
Solange ARALAMON