Et Vlan. Que la force de l’argument remplace l’argument de la force !





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Le président Tidjane Thiam a dit : « Le jour je retournerais chez Dieu, je n'aurais pas le sang sur les mains... Le respect de la vie humaine c'est ce qui distingue l'homme de l'animal... Il faut respecter les 9 mois de grossesse de chaque mère, c'est sacré.... Certains ont oublié cela dans ce pays. Il faut le leur rappeler... Voilà pourquoi le PDCI doit revenir au pouvoir en 2025. C'est le bulletin de vote qui donnera l'éducation et la santé. Allez voter ! » La politique, la vraie et la bonne devrait être un terrain d’arguments où les plus convaincants l’emportent. Le pays a connu le coup d’Etat en 1999, la rébellion en 2002, la guerre postélectorale en 2011, la crise pré-électorale en 2020. Beaucoup en ont souffert, quand d’autres en ont tiré profit. Le pouvoir a toujours besoin de s’appuyer sur la force du nombre, tandis que la violence peut s’en passer, dans une certaine mesure, du fait que pour s’imposer, elle peut recourir à des instruments. C’est pourquoi, écrit Hannah Arendt, « un contre tous est la forme extrême de la violence » Il est temps que nous nettoyions nos mains du sang et de la sueur, que l’on renoue avec la force de l’argument et que l’on abandonne à jamais l’argument de la force. C’est cela l'élégance démocratique

EDDY PEHE


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