Banque islamique de développement : Nialé Kaba salue la conformité des priorités de l’institution à celles de la Côte d’Ivoire





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La ministre Nialé Kaba heureuse de partager l'expérience de la Côte d'Ivoire à la réunion de consultation de la BID



La Banque islamique de développement (BID) a réuni l’ensemble des cinquante-sept gouverneurs et leurs gouverneurs suppléants pour prendre part à une réunion de consultation, le 12 janvier 2025 à Médine en Arabie Saoudite. Cette rencontre qui s’est voulue un espace de consultation et de remue-méninges afin d’émettre des idées et de formuler des propositions, à l’instar de la table ronde des gouverneurs, a vu la participation de la ministre ivoirienne de l’Économie, du Plan et du Développement, Nialé Kaba, nous rapportent ses services.

« Le projet de cadre stratégique décennal (2026-2035) du Groupe de la Banque Islamique de Développement, tel qu’il nous a été présenté, est conforme aux priorités du Plan National de Développement (PND) de la Côte d’Ivoire. Cependant, il est essentiel que cette stratégie mette un accent particulier sur des secteurs clés pour garantir la compétitivité globale de nos économies, l’inclusivité et la résilience face aux défis actuels», a-t-elle déclaré, tout en saluant les efforts de la BID dont des priorités sont en conformité avec ceux de notre pays

Elle a ensuite détaillé les domaines prioritaires pour la Côte d’Ivoire, tout en appelant à un soutien renforcé de la BID pour répondre aux attentes des pays membres, notamment dans un contexte mondial marqué par des défis économiques, sociaux et environnementaux.

Selon le document dont pressecotedivoire a reçu copie, la ministre a insisté sur huit axes prioritaires qui, selon elle, devraient être au cœur des interventions de la BID pour la période 2026-2035. Il s’agit de la digitalisation, de la sécurité alimentaire, de l’énergie, de l’eau potable et assainissement, du capital humain, du changement climatique, de l’autonomisation des femmes et des jeunes et du Renforcement des PME.

Pour assurer une mise en œuvre efficace des projets financés par la BID, la ministre ivoirienne a plaidé pour un suivi renforcé des interventions. Elle a proposé la création d’une cellule d’appui au bureau du gouverneur de chaque pays membre, citant l’exemple de la Banque mondiale et de la Banque africaine de développement qui ont adopté des mécanismes similaires. Selon elle, cette initiative permettra non seulement d’améliorer l’absorption des ressources, mais aussi d’assurer une plus grande efficacité dans la réalisation des objectifs fixés par la banque et ses pays membres.

Elle a également mis en lumière l’importance de la solidarité au sein du groupe de la BID, en particulier pour soutenir les pays les plus vulnérables. Elle a salué l’annonce de la création d’un guichet concessionnel, qui vise à fournir des financements à des conditions avantageuses pour les pays à faible revenu.

Nialé Kaba a réitéré l’engagement de son pays à travailler étroitement avec la BID pour la mise en œuvre de cette nouvelle stratégie. Elle a également exprimé sa confiance en la capacité de l’institution à répondre aux besoins des pays membres, tout en restant fidèle à ses principes fondateurs de solidarité et d’inclusion.

Le cadre stratégique décennal, actuellement en phase de formulation, se veut un document ambitieux. Il devra refléter les aspirations des actionnaires et des pays membres, tout en tenant compte des tendances mondiales, des défis émergents et des opportunités de développement.

Solange ARALAMON

 

 

 


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