Bien que déterminée à offrir aux Ivoiriens une élection apaisée, la CEI invite les parties prenantes à faire leur part
Invité à la tribune de l’Ordre des avocats du Barreau de Côte d’Ivoire, ce vendredi 24 janvier 2025, le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, a assuré que son institution est « prête à relever le défi d’une élection apaisée », mais à condition que « toutes les autres parties prenantes s’engagent également en faveur de la paix ».
Pour Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, la CEI dispose de l’expérience, des moyens techniques, légaux et des ressources humaines nécessaires pour organiser une élection transparente, équitable, crédible et, par conséquent, apaisée.
Poursuivant, il a ajouté que la composition et le fonctionnement de la CEI, les garanties offertes par les textes et lois, les modes opératoires ainsi que les possibilités de contrôle mises à disposition avant, pendant et après le scrutin pour les candidats, constituent des atouts majeurs pour atteindre cet objectif.
Cependant, a-t-il précisé, cela ne suffit pas. Bien qu’étant l’arbitre du jeu électoral, la CEI ne peut réussir seule. Il est impératif que les acteurs du processus électoral respectent leur part d’engagements. Il a ainsi appelé les parties prenantes à « respecter les règles et se conformer aux dispositions encadrant l’élection présidentielle », rappelant en outre que ces règles sont contenues dans divers textes, à savoir la Constitution, les lois (notamment le Code électoral), les décrets d’application, les modes opératoires, ainsi que la jurisprudence des juridictions compétentes.
Il a, à cet effet, exhorté les candidats et les partis politiques à contribuer à la sensibilisation des populations sur les questions électorales et le civisme.
Aux forces de défense et de sécurité ainsi qu’aux juridictions, le président de la CEI a lancé un appel, leur demandant d’assumer pleinement leur rôle pour garantir le bon déroulement des élections.
Concernant la révision de la liste électorale en 2025, demandée par des partis politiques de l’opposition, notamment le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), M. Kuibiert a fait savoir que le calendrier électoral pour la présidentielle ne permet pas une telle opération avant l’élection prévue le 25 octobre.
Lambert KOUAME