Le président-fondateur de Liberté et démocratie pour la République (Lider), par ailleurs, candidat déclaré à la présidentielle de 2020, Mamadou Koulibaly, dans sa tribune hebdomadaire dénommée "jeudi, c’est Koulibaly" s’est félicité de ce que l’essentiel de la classe politique ait dit "non" au projet de loi "totalement tordu" de la Commission électorale indépendante (CEI).
" La classe politique pour l’essentiel a dit non. Je félicite ceux qui ont eu le courage de dire non. Le PDCI a dit non", s’est félicité Mamadou Koulibaly, regrettant que Bakayoko Youssouf, actuel président de la CEI, "celui qui a fait toutes les élections tordues en Côte d’Ivoire depuis des décennies" est membre de la haute direction du PDCI-RDA.
Il faut réparer cet aspect, a-t-il poursuivi, invitant l’opposition à se préparer.
"Le gouvernement dit, allons seulement, tout est bouclé, tout est verrouillé. Nous, dans l’opposition, il faut qu’ensemble, nous disions, non, à cette CEI et de façon véhémente", a proposé Mamadou qui dit espérer que "la population ivoirienne, les jeunes ivoiriens vont se mobiliser pour que la Commission électorale ne puisse pas passer".
Mamadou Koulibaly déplore que sur 15 membres de la CEI, le chef de l’Etat, par ailleurs président d’un parti politique, ait six membres qui lui sont favorables, à savoir, le représentant du chef de l’Etat, celui du ministre de l’Intérieur, le représentant du Conseil supérieur de la magistrature et les trois représentants du parti au pouvoir.
A ceux-là, vont s’ajouter les six représentants de la société civile qui, selon lui, sont favorables au président de la République.
Il a saisi l’occasion pour féliciter "toute la société civile responsable, celles qui pensent au bien-être, celle qui est consciente du bien-être des populations", pour avoir décliné l’offre du gouvernement en ne désignant pas de représentant, parce que la plainte portée sur la CEI n’est pas corrigée.
Mamadou Koulibaly a en outre demandé à l’opposition d’élever ensemble la voix pour forcer le gouvernement à faire le recensement électoral pour que le nombre d’électeurs passe de six millions à 10 ou 11 millions d’électeurs.
Lambert KOUAME