Présidentielle 2020 : Benjamin Téhé (délégué Lider Europe) '' Mamadou Koulibaly est celui qu'il faut aux ivoiriens''





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Joint au téléphone lors de son passage en Belgique ?? pour l’installation de la coordination de ce pays, le délégué régional à l’implantation de l’Allemagne et l’Autriche se prononce sur l’actualité ivoirienne et internationale.


Depuis le début de la rentrée scolaire, les scandales se multiplient au niveau du ministère de l’éducation national. Quel est votre analyse ?

BENJAMIN TEHE : Je l’ai dit ici à plusieurs reprise à certains journalistes : le mal de notre pays, d’hier à aujourd’hui c’est notre manque de rigueur dans l’éducation, notre manque de formation, notre manque de connaissance, notre refus d’apprendre avec patience. Ne dit-on pas que faute de connaissance mon peuple périt ? Hélas c’est une vérité immuable. Comment voulez-vous que les COGES se comportent quand la tutelle est passée maitresse en surfacturation de commande des tables-bancs que nos jeunes entrepreneurs pouvaient confectionner ici ? À ce jour, les frais d’inscriptions varient d’une ville à une autre, d’un établissement à un autre, d’un  parti politique à un autre. Nous sommes dans une véritable cacophonie administrative mais cela n’est qu’une suite logique de ce que le RDR attendait comme résultat en confiant ce ministère à Mme Kandia kamissiko.

 Mais pourquoi le ministère semble ne pas se pencher sur ce problème ?

B.T : Le ministère est dans la logique de passer tout cela sous silence mais comme les faits sont têtus, chaque jour qui passe arrive avec son lot de scandales. Des élèves affectés dans des établissements fictifs. Des établissements en finition en pleine année scolaire. Des établissements sans enseignants. Des établissements de 90 à 100 élèves par classe. Des établissements sans tables bancs. Des enseignants transformés en apprentis menuisiers pour les besoins de la cause. L’inexistence de matériel de base pour les cours. Les difficultés de l’école ivoirienne ont atteint un niveau intolérable. Certains établissements sont devenus de véritable fumoir. Voyez-vous ? « Un loup apprivoisé n’en fait pas un agneau » ceci pour dire que le dessin du pouvoir en nomment kandia Camara n’était pas de révolutionner le système éducatif mais bien au contraire pour le détruire, le déconstruire, le spolier, le profaner. Elle a vraiment réussi sa mission. Cependant, il est temps de lui dire ça suffit. Et cela grâce à l’élection présidentielle de 2020.

 

Quel commentaire faite vous des manuels scolaires avec ces coquilles ?

 

B.T : (Rire !) Dans un tel cas de figure, il ne s’agit plus de coquilles mais de fautes graves et inacceptables. Ces documents devraient être à ce jour retirer du circuit mais hélas ! Mille fois hélas ! Des manuels avec notre hymne national remplis de fautes et tout ceci avec la bénédiction du ministère. Il faut vraiment que les organisations de la société civile et les parents d’élèves se lèvent et prennent leurs responsabilités.  Nous ne faisons qu’interpeller et dénoncer mais ils sont les premiers concernés. Nos centres de formations pédagogiques regorgent de très grands formateurs et de très célèbres psychopédagogues. Mais pour que les enseignants puissent donner le meilleur d’eux-mêmes, il faut qu’ils soient dans les conditions nécessaires pour dispenser ce savoir.  

Un étudiant a été retrouvé assassiné dans des conditions dramatiques par ces camarades et certains individus. Quel regard portez-vous  sur la violence en milieu universitaire et avez-vous des solutions à LIDER ?

B.T: Merci ! Je voudrais dans un premier temps présenter mes sincères condoléances à la famille de la victime, à ces condisciples et à tous ceux qui comme moi furent choqués face à une telle cruauté et barbarisme.  C’est vraiment regrettable de toujours entendre de tels actes dans les milieux universitaires. Depuis l’introduction de la violence sur les campus universitaire et l’instrumentalisation de la FESCI, les choses sont devenues complexes. Cet instrument de lutte pour la revalorisation  et la dignité des étudiants traverse depuis bien des années une grave crise de confiance vis-à-vis de ceux qu’ils sont sensés défendre mais cela est dû au faite que chaque régime exploite la situation de souffrance de ces étudiants en fonction de la météo politique.  Malheureusement les conséquences sont là et nous ne devons pas nous dérober en accusant X ou Y. Les dérives sont certes vraies mais c’est le signe d’une société ivoirienne malade et agonisante qui transparait à travers cette organisation et biens d’autres structures.  J’espère que le tout nouveau SG Saint-Clair ALLAH trouvera la stratégie pour redorer le blason de sa structure.  Notre candidat, le professeur Mamadou koulibaly à travers son projet de l’éducation ambitionne de révolutionner tout le système éducatif. Favoriser une adéquation entre formation et employabilité. Le développement des compétences tout le long de la formation afin de faire germer le gé.

 

Lasynthese,net

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