Après la mort d’un enfant dans le train d’atterrissage d’un avion, Gnamaka Dogbo Eric réclame la démission du ministre des Transports





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Le président du Forum de la société civile africaine (FSA) s’est prononcé sur le vaste déguerpissement entamé par les autorités ivoiriennes dans la zone aéroportuaire (Adjouffou) suite à la mort d’un jeune de 14 ans il y a peu. 
« Soyons franc comment un enfant de cet âge peut escalader une clôture pleine de barbelés et dribbler toutes les caméras et les forces de sécurités pour s’introduire dans le train d’atterrissage d’un avion. Il y a forcément une autre explication que les autorités nous cachent », a indiqué Gnamaka.
Avant de signifier son désaccord face aux casses qui ont lieu dans le quartier d’Adjouffou. 
« Nous n’approuvons pas ce déguerpissement qui vise à déshumaniser des populations déjà au bord du gouffre. Si le gouvernement juge qu’il est temps de libérer cet espace qu’il trouve un site de recasement pour les pauvres populations. A lieu de céder nos terres du 43 BIMA à la France, que le pouvait ait le courage de récupérer cette parcelle pour installer nos frères et sœurs dans la détresse », a chargé le président du FSA, lors d’une rencontre avec les membres de son organisation, ce samedi 25 janvier 2020.
Pour lui, les riverains ne sont nullement les responsables du décès de l’enfant mais plutôt les autorités. « Que le ministre des transport ait au moins le courage de démission à défaut qu’il indemnise les populations qui ne savent plus à quel saint se vouer. En pleine année scolaire, il est inadmissible qu’on détruise des écoles mettant ainsi l’avenir de milliers  d’enfants en danger. Nous sommes vraiment loin de la Côte d’Ivoire qu’Houphouët a laissé à ses enfants », a déploré Gnamaka Dogbo Éric.

S’agissant de l’actualité politique tendue, Gnamaka Éric a appelé les acteurs politiques à la responsabilité.         
” Si tout le monde s’accorde à dire qu’il y’a danger du fait de la composition de la commission électorale indépendante, c’est qu’il y’a danger.  Il serait sage pour le pouvoir en place d’engager des discussions avec tous les acteurs du processus électorale pour décrisper l’atmosphère et éviter une autre crise au pays”, conseille Gnamaka Dogbo Éric.
Le Président du FSA a invite les cyber-activistes à arrêter les publications qui encouragent à une guerre inter-religieuse. “Arrêtons d’attribuer les propos à des guides religieux musulmans. Pourquoi vouloir créer une guerre entre chrétiens et musulmans alors que la situation politique est déjà tendue. Nous saluons la sagesse des imams qui ont évité le piège de la division”, a souligné Gnamaka Éric.
Avant d’appeler tous les politiques à la retenue ” Il faut qu’on évite d’instrumentaliser le peuple avec la religion ou l’ethnie. La Côte d’Ivoire n’ai la propriété de personne. Rien n’est bouclé, ni géré comme certains l’affirment car c’est le peuple qui décide. Donc qu’on laisse les ivoiriens faire librement leur choix en octobre 2020”, souligne Gnamaka Éric.

GZ avec Sercom Fsa

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