Reprise de l'école : Quand Kandia Camara veut sauver l’année scolaire coute que coute





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Le ministère de l’Education nationale et de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle veut vaille que vaille sauver l’année scolaire 2019-2020  en vue d’éviter une année blanche.

Une semaine après l’ouverture des écoles à l’intérieur du pays,  c’est au tour du grand Abidjan d’ouvrir les portes des classes ce lundi 25 mai.

En  effet plusieurs établissements privés et publics ont ouvert leurs portes pour recevoir les élèves, principalement ceux des classes d’examen. Les cours se feront donc progressivement en double vacation comme exigé par le conseil national de sécurité en vue d’éviter la propagation du virus parmi les enfants.

A Bonoua, ville située à  quelques trente kilomètres d’Abidjan c’est aussi la reprise. C’est le cas des écoles Jésus Marie et de Sainte Rita situées au centre de ladite ville. 

Avant cette reprise, les parents d’élèves ont étés convoqués par les directeurs de ces établissements pour leur faire part des différents  réaménagements pour le respect des mesures barrières.

Si les élèves sont enthousiastes de reprendre le chemin de l’école pour retrouver  leurs amis de classes, les parents, eux  sont encore dubitatifs quant à l’idée de laisser leurs enfants en contact avec d’autres  enfants. Ils hésitent encore car ne sachant véritablement pas s’ils faut laisser les enfants reprendre les cours où non. Car disent-ils "les enfants ne sont pas conscients du danger et assez responsables pour observer les mesures barrières".

C’est le cas de Monsieur Kouadio qui a trois enfants inscrits dans l’établissement Sainte Rita à Bonoua.  Pour lui, il n’est pas question que ses enfants reprennent le chemin de l’école dans ce contexte où le nombre de cas infectés augmente de jour en jour.

Non seulement les classes ne sont pas désinfectées par endroit mais aussi il y a le problème de cache-nez qui se pose. Dans certaines écoles les enfants sont chassés de la salle de classe  parce que ne disposant pas de masque de protection, relève-t-on.

Dès lors, l’on s’interroge si la reprise " forcée " des cours  ne créera pas de frustration pour les enfants dont les parents ne disposent pas d’assez de moyens pour leur offrir des masques de protection chaque fois qu’ils iront à l’école.

C’est le lieu donc d’interpeler la ministre de l’Education nationale en vue de mettre à disposition des élèves et du personnel d'encadrement, les cache-nez et les instruments de lavage des mains afin d'éviter ou minimiser les cas de contamination.

Marie-Claude N'da (stagiaire)

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